Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Des Branches
3 décembre 2014

Trois décembre

Troisième jour, troisième image... A vous de me dire le lien entre l'image et le jour...

L'image du jour : 

BT brasão efect peq

 

 

 

La veille de ce jour l'image s"intitulait "Pierre-Antoine Berryer harangue la foule à la fenêtre de la mairie du Xe arrondissement de Paris le 2 décembre 1851. Gravure tirée de l’Histoire populaire contemporaine, Paris, Ch. Lahure, 1864.

Le deux décembre 1851 en mémoire du deux décembre 1804 où Napoléon se fit sacrer et du deux décembre 1805 où se leva le soleil d'Austerlitz, Louis-Napoléon Bonaparte, Prince-Président soucieux de garder le pouvoir alors que la constitution lui interdisait de se représenter fomenta un coup d'état. Il est des anniversaires fêté de manière un peu trop sanglante.

Ce jour là il fit arrêter plusieurs députés à la mairie du Xè arrondissement de Paris.

Des barricades se dressèrent, elles tombèrent sous les balles...

La plupart de celles-ci étaient proches du Faubourg Saint-Antoine, Louis Stanislas Pfeiffer avait vingt ans, habitait-il déjà dans le secteur ? En tout cas cet aïeul vivait à Paris à cette époque, comme son frère Alfred Louis François et leurs parents Michel Pfeiffer et Marie Jeanne Anne Bertrand. Qu'ont ils bien pu penser de l'événement ?

 

Source : http://www.herodote.net/almanach-jour-1202.php

Publicité
Publicité
2 décembre 2014

Deux décembre

Un jour, une image... A vous de me dire le lien entre l'image et le jour...

Image du jour :

 

Mairie x

Et le jour d'hier vous aviez en photographie, un bouquet de Saint-Eloi...

Saint-Eloi est le patron des :

  • Agriculteurs,
  • Bourreliers,
  • Charrons,
  • Forgerons,
  • Horlogers,
  • Maquignons,
  • Mécaniciens (militaires),
  • Métallurgistes,
  • Monnayeurs,
  • Orfèvres,
  • Plombiers,
  • Selliers,
  • Serruriers,
  • Vétérinaires.

Mais plus particulièrment pour l'image qui nous intéresse, des maréchaux-ferrant. Le bouquet de Saint-Eloi est le chef d'oeuvre que devait présenter un compagnon maréchal-ferrant à l'issu de son tour de France. Le 1er décembre étant le jour de la Saint-Eloi.

Je ne pense pas qu'ils aient été compagnons, mais dans mon arbre Martin Papon et son fils Jean ont été maréchaux-ferrant au 19ème siècle en Auvergne, tout comme Gildas Routin ou Jacques Rosier et son fils Yves dans le Pays nantais au 17ème siècle.

Sources http://nominis.cef.fr

 

1 décembre 2014

Premier décembre

La saison de l'Avent revient...

L'idée de la petite gourmandise chaque jour me plaît assez, alors cette année encore, comme Céline dans son univers, mais en moins élaboré, je vous propose un petit jeu.

Un jour, une image... A vous de me dire le lien entre l'image et le jour...

  

Bouquet de Saint-Éloi 1 - Collection du Musée du Vexin français

24 décembre 2013

24 comme 24e Section des COA

Un de mes arrière-grand-pères a commencé sa grande guerre à la vingt-quatrième section des commis et ouvriers d'administration.

Il existait une section par corps d'armée. La 24e venait en plus, elle était spécialement chargée du Gouvernement militaire de Paris (ce pépé était parisien...). Ces sections étaient en charge du ravitaillement et a priori de quelques tâches d'intendance. C'est là qu'étaient prioritairement affectés les boulangers, bouchers et autres artisans de bouche. Félix lui était électricien, c'est peut-être pour cela qu'il a fini par rejoindre un régiment d'infanterie le 102e avant de finir la guerre au 21e régiment du génie.

Encore un parcours à creuser, l'année à venir s'annonce généalogiquement bien remplie...

COA

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6235403p

23 décembre 2013

23 comme 23e génération

Grâce au travail d'autres généalogistes, que je n'ai encore vérifié mais en lequel je suis assez confiant, je peux remonter, en partant de mes enfants jusqu'à des aïeux de la 23ème génération.

Le plus grand numéro de Sosa que j'estime raisonnable est actuellement 4 683 008, il s'agit de Jean de la Bouexière petite noblesse bretonne du côté de Guérande en Loire-Atlantique si je ne m'abuse.

Autant de générations que d'étages à la Tour Dupuis (à gauche) à Montréal (coucou Québec), pour une fois cela ne me donne pas tant que cela le vertige...

Place Dupuis Montreal

Publicité
Publicité
22 décembre 2013

22 comme 22 voilà Bégard

22 numéro départemental des Côtes d'Armor, ou plutôt à l'époque des Côtes du Nord... Oui cela veut dire la même chose mais c'est vrai qu'Armor sonne mieux.

Mais bon je n'ai pas d'ancêtre costarmoricains. Mais mon Anne-Marie, Anne-Marie Becker, est allé y mourir, à Bégard oui précisément, et je ne sais pas pourquoi.

Anne-Marie est née de père inconnu le premier juillet 1826 à Macheren en Moselle. Elle est venue à Paris, probablement avec sa mère Anne-Catherine. Elle y a donné naissance à trois enfants, Nicolas, Marie et Eugénie (mon aïeule) tous de père inconnu, qu'elle a reconnu d'un bloc en 1862 à la naissance de la petite dernière. Quelqu'un a du lui apprendre que même s'il était évident que sorits de son ventre les enfants étaient siens, il fallait tout de même les reconnaître.

Et au mariage de sa fille Eugénie, voilà que l'on apprend qu'Anne Marie est décédée le 17 avril 1883 à Bégard dans les Côtes du Nord. Information originale, Que diable est-elle donc allée y faire ? Pas y résider à priori sur l'acte de décès il est indiqué qu'elle habite Paris. Alors ? Voyage de courtoisie, de santé,  ou professionnel, Anne Marie a exercé deux métiers au moins : ouvrière en bronze et brodeuse, a moins qu'elle n'ait suivi son homme du moment? Mystère et boule de gomme, on y perdrait l'armor...

Parfois je rêve d'un document qui de trouverait en mairie de Bégard et qui expliquerait de quoi est décédée Anne Marie si loin de chez elle. Mais bon je vais peut être commencer par demander si elle a été ensevelie là-bas elle et ses mystères qu'elle a si bien brodés...

Abécédaire

Petite coïncidence (ben oui je les aime celles-là) en cherchant pour écrire ce billet j'ai vu qu'a Bégard aurait été enterré Alain de Penthièvres, de qui je descendrais par la cuisse gauche (pas la sienne)...

A suivre

21 décembre 2013

21 comme 21ème siècle

Je ne pensais pas à cela quand j'ai commencé ma généalogie, je remontais les siècles... 

Et puis j'ai rajouté des petites branches, qui n'ont pas connu le Vingtième siècle...

 

                                                                                              Figuier Printemps FR 2013

20 décembre 2013

20 comme 20 sols = une livre

et 12 deniers = 1 sol ou un sou, voilà pour compter mais pour payer louis, écus ou liards et d'autres encores.

Le rendu de monnaie n'était guère pratique et encore moins pour nous.

Quand ce n'était pas du troc.

Mais pour les monnaies, j'y reviendrai....

sols henri iv

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7700418n

19 décembre 2013

19 Chemin, 8 Rue ou 7 Avenue de ...

Ou au lieu dit des trois ormes ou des terres rouges.

Aujourd'hui c'est souvent par un chiffre que commence une adresse, que l'on situe une maison. Et la maison, l'habitation, l'adresse, le hameau font partie de ces éléments qui ont fait la vie de nos ancêtres. Etait-il du bourg ou d'un "village", d'un lieu-dit. Portait-elle le nom du hameau parce qu'elle y habitait ou celui du village d'à côté ou de plus loin encore parce qu'elle en venait.

Ce couple s'est il installé avec les parents de lui ou d'elle. Ont-ils déménagés plus loin... Maison familiale, pièces louées en villes, changées tous les trois ans. Sol en terre battue ? Maison de pierre, de chaume, baraque dans la forêt, logement de fonction ?

Où ont-ils vécu ? Où sont-ils nés, où sont-ils morts ? Vivaient-ils déjà ensemble lorsqu'ils se sont mariés ?

Ces lieux de vies sont l'un des axes sur lequel je réoriente mes recherches, pour situer les évolutions des habitations ou des lieux de résidence des lignées au fils des ans et des siècles, et il y a du mouvement...

 

Plaque numero guimard 2 75016

 

18 décembre 2013

18 comme 1918

Et oui avec le centenaire difficile de passer à côté.

Mais avec l'ouverture des sources sur la toile, je viens d'étayer les parcours de mes ancêtres qui ont fait cette guerre. Je n 'ai pu discuter avec aucun d'entre eux. Mais à ceux qu'ils ont connus, ligne directe ou collatéraux, ils n'ont pas parlé de cette guerre qu'ils ont faite. 

Ils ont eu a chance de revenir ceux qui ont vu décembre 1918, certains ont été décorés, ils ne s'en sont pas vantés.

Longtemps j'ai lu ou entendu que les hommes étaient partis la fleur au fusil, pensant revenir vite, qu'ils étaient très, trop ? patriotes, trop confiants. En relisant les documents, en lisant certains témoignages, je me suis fait une autre idée sur ces hommes, qui reste une intuition.

Ils sont partis faire leur devoir... Résignés, ou volontaires, ils ont fait ce qu'ils avaient à faire, parce qu'ils n'avaient pas le choix. Obligation légale ou morale, ils n'avaient pas le choix.

Comme pour tout sujet il ne peut y avoir de généralité, chaque homme, chaque femme a réagi différemment mais je devine quand même des grandes lignes. Les gens de cette époque étaient courageux de nature, parce que la vie était loin d'être facile.

Voilà comment je les perçois : ils devaient partir, ils se sont donnés du moral, du coeur à l'ouvrage, ils ont essayé de se convaincre, à la façon de Monsieur Coué que cela ne durerait pas longemps, ils ont donné à leur proche l'image de l'homme sans peur à qui il ne pouvait rien arriver. Dans les tranchées, avec la peur, ils ont pensé à ceux derrière, ils ont haï peut-être celui d'en face, pour pouvoir le tuer sans être tué.

Ils n'ont rien choisi, ils ont subi, ils ont eu peur, ont eu du courage... Le plus beau, le seul étant justement de vaincre sa peur. Certains ont été médaillés, tous ont vu mourir des copains... Ils ont fait leur devoir, ils pouvaient pour la plupart être fiers, mais j'ai j'ai ce sentiment que peu ont été bravaches en revenant. Heureux de revenir, mais pas à chercher la gloriole.

Ils n'ont pas voulu cette guerre, ils n'ont pas voulu la faire comme cela, et s'ils peuvent être fiers de leur devoir, ils n'ont pas du l'être d'avoir tué. Vainqueurs ils n'ont pas eu à subir d'humiliation, mais n'ont pas gardé chevillé au corps cette haine de l'ennemi juste nécessaire à leur survie. La plus grande fierté c'est d'être resté des hommes, de reprendre la charrue et de refaire son cidre et de se vanter de ce que l'on construit, pas de ce que l'on a détruit pour protéger les siens.

Ils ont été braves, ils se sont tus, ils n'ont pas du aimer ce qu'ils ont fait... Ils ont été décorés, leurs petits enfants ne le savaient pas. Le plus grand courage est de faire son devoir envers les siens en silence voilà ce que m'ont appris ces hommes.

A ceux qui sont morts, à ceux qui sont revenus, à celles et ceux qui les ont accompagnés ou sont restés dans les familles, compassion et respect...

 

Retour des tranchées : [photographie de presse] / Agence Meurissee :

Retour des tranchées

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9043702k

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Publicité
Archives
Publicité