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Des Branches
11 avril 2013

Journalier

Laboureuse, cultivateur, cultivatrice, homme ou femme de labeur, métayer, fermier, brassier, journalier, bordier, jardinier. Nombre de nos aïeux et aïeules ont travaillé la terre pour gagner leur pain. [Ce petit billet loin d'être une présentation du monde agricole, est avant-tout un mémento sur les métiers qu'ont exercés mes sosas et une première approche pour mes proches.]

A priori la différence entre certains termes est chronologique, pârfois géographique. on a d'abord parlé de laboureur, et de laboureuse, (nos ancêtres féminisaient les noms sans faire de chichis eux). Au moins propriétaire d'animaux de labour, il se loue avec ses bêtes pour les travaux agricoles, au mieux propriétaire de terres qu'il cultive.

A partir de la révolution on dit plutôt cultivateur, cultivatrice. Mais à la campagne chacun essaye d'avoir un petit potager pour produire les légumes qui cuits sont versés sur la soupe le bout de pain trempé par le bouillon de légumes.

Les agriculteurs et agricultrices sont plus récents encore, je j'en ai vu dans mes branches qu'au vingtième siècle.

Les journaliers ou journalières louaient leurs services à la journée, et donc pour travailler la terre quand ils étaient à la campagne, pour autre chose à la ville, comme les manoeuvres ou les hommes ou femmes de labeur.

Dans le Cantal, et à priori dans le sud en général, celui qui loue ses bras est appelé brassier. L'ouvrier agricole paraît embauché pour plus longtemps que la journée.

Les fermiers puis métayers passaient un bail avec un propriétaire pour cultiver la terre. Il n'étaient pas propriétaires de leurs champs mais devaient en cultiver plus puisqu'ils louaient la terre.

Une petite métaierie était appelée borderie et donc son exploitant un bordier, comme Antoine Plagnes,  basé à Massoulès dans le lot-et-Garonne comme bordier et devenu cultiveur la terre à Roquecor dans le Tarn-et-Garonne.

Auguste Rodin Millet Glaneuses Gsell 241

Le jardinier travaillait lui aussi pour un propriétaire (et parfois en épousait la fille cadette).

Certains de nos prédécesseurs étaient donc propriétaires terriens, plus ou moins importants et si eux aussi tiraient leur pain de leur terre, ils y avaient plusieurs cas. Celui qui travaillait toujours sa terre, seul ou à la tête d'une exploitation, celui qui ne la travaillait plus et celui qui l'avait toujours faite travailler par d'autres.

A part cela, qu'y a t'il de plus logique, que des racines qui plongent dans la terre nourricière.

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Commentaires
E
Dans le Berry on était journalier ou manœuvre. Dans les deux cas on comprend bien ce que l'on attend d'eux ...
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