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Des Branches
18 avril 2013

Preuves

La tige qui rattache une feuille à un arbre doit être une preuve.

J'avoue que je ne suis pas aussi rigoureux que je le devrais. Mais, normalement, chaque sosa de mon arbre est vérifié et une preuve (ou un sérieux faisceau d'indices) m'a permis de l'y mettre. Sinon, comme mon arbre sur logiciel me sert aussi de "brouillon", un "?" précédant le nom signale qu'il me manque LA preuve pour cet ancêtre.

Après, c'est par une petite pirouette que je contourne les esprits chagrins qui pensent que la seule lignée véritable est la lignée cognatique. Quoique, il s'est déjà vu des soeurs ou des mères endosser la maternité d'une plus jeune, ou une servante pour sa maîtresse ou vice-versa... (la gestation pour autrui n'est-elle qu'une problématique des 20e et 21e siècle ?)

Pour moi la généalogie est l'histoire des familles. Je me contente de l'officielle, même si je prends la secrète dès qu'elle se présente.

Si Monsieur reconnaît la paternité d'un enfant déjà arrivé en ce monde ou dans le ventre de sa mère, s'il lui a donné son nom, l'a élevé ou fait participer au labeur de la famille, c'est qu'il en fait partie non ? C'est ainsi qu'il aura grandi, aura été reconnu dans le village.

Microscope

J'aime les actes de mariages filiatifs ou ces curés ou vicaires qui précisaient les liens de parenté des compères et commères. Si trois tantes ont été marraines, si un frère d'un premier mariage a été parrain, cela permet de lever des hésitations, de confirmer une intime conviction qui ne me satisfait pas complètement. .

Mais la preuve c'est la pièce du boîte qui s'encastre parfaitement, c'est le plaisir de la découverte, de la confirmation, pas un élément à charge d'un tribunal. En généalogie je recherche une vérité, je cherche à mettre en lumière la vie quotidienne passée, pas à la juger, à apprendre. Apprendre sur eux, sur nous, sur moi.

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17 avril 2013

Oulières, ça s'écrit bien avec un h ?

Longtemps l’orthographe des noms n'a pas été figé : Plaignes ou Plagnes, Chambonneau, Chambonnau ou Jeanbonneau, les gens écrivaient comme ils entendaient, et certains entendaient mal...

Françoise Houilleres a un père c'est normal jusque là... Il est connu, c'est plus facile, il s'agit de Pierre Houlières. Jusque là il n'y a qu'un L qui disparaît ce n'est pas plus perturbant que cela.

Autre élément de base, lorsque l'on cherche une ascendance, il est parfois utile de chercher tous les frères et soeurs, surtout quand la famille a déménagé.

Dans ce cas ils sont venus à Montaigu-de-Quercy (82) depuis Tournon d'Agenais (47). Départements différents mais communes voisines. 

Donc il s’agit de rechercher la trace d'un mariage, d'une naissance ou d'un décès d'un ou une Houilleres, Houlières ou Houlliere, rien de grave... 

La recherche s'effectue dans les tables décennales (qui sont un index alphabétique des actes, rédigées tous les dix ans) à la lettre H. Recherche infructueuse, bredouille sur les H, mais en passant depuis le M de Mouraby, François étant le mari de Françoise vers le P de Paganel (Françoise étant la mère de Françoise), voici que le coin de l'oeil tombe sur le O et qu'il y aperçoit un Oulières. Après avoir vérifié l'acte c'est bien le frère de Françoise... Pratique, Mais là il ne s'agit que d'une erreur temporaire, plus gênante parce qu'elle concerne l'initiale mais qui se règle par une recherche exhaustive dans les tables décennales. Et cela ne pose pas de problème sous l'ancien régime puisque de toute façon la recherche se fait acte par acte.

 

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16 avril 2013

Nom de baptême

 

Le prénom en fait, celui qui est donné le jour du baptême, mais qui parfois est délaissé pour un autre.

 

Avec des significations,plus ou moins lointaines, plus ou moins assurées.

 

Qui est de la famille d'Ascagne (fils d'Enée), l'éveillé, l'espoir, le chef de guerre, la miséricorde de Dieu et la pierre, le don de Dieu, le lys, la blanche, la grâce, le lever du jour, la pure ?

 

Dans le rayon des populaires, les plus nombreuses s’appellent Marie, en prénom simple ou composé. Les Jean et les Jeanne (autrefois Jan et Janne et avant Jehan et Jehanne) et les Pierre, sont aussi très répandus. François ou  Françoise, Antoine et Joseph, Marguerite ou Madeleine étaient aussi très fréquents.

 

C'est souvent le prénom du parrain ou de la marraine qui était donné au baptisé, parfois celui du Saint du jour, parfois celui des ascendants.

 

Par contre le prénom de baptême n'est pas toujours celui usité, parfois cela apparaît dans les actes, parfois non.

 

Quelques prénoms sont interchangeables. Par exemple, Isabelle, Elisabeth ou Hélix apparaissent indifféremment dans les actes : naissance, mariage, décès, mention comme parrain, marraine ou témoin pour une même personne

 

Des particularismes locaux accentuent le don d'un prénom en référence aux Saints régionaux ou aux Saint patrons des villages ou de chapelles. Comme Léonard en Haute-Vienne, caprais dans le sud ouest. Les  féminisations ou les diminutifs varient aussi selon les régions. Perrine (Loire-Atlantique) Pernette (Alpes) ou Perrette sont une forme féminine de Pierre, Françoise devient Soazic en Bretagne, Françou dans le sud-Ouest. Certains n'ont pas hésité à prénommer des Thomasse, des Barnabée, des Mathée (pour Mathieu). Antoinette, Georgine ou Georgette, Josephe, Joséphine ou Josephte, Guillemette ou Guillemine étaient plus régulièrement attribuées que maintenant.

 

Un curé attaché à la vie des saints peut avoir influencé certains paroissiens, comment expliquer le nombre de Quitterie, de Foi, à Massoulès (47) où l'on croise aussi un Jean Crisostome et une Eutochie

 

Dans le Nord-Pas-de-Calais les prénoms étaient multiples et plus élaborées en premier ou second ordre, Octavie, Césarine, Clémence, Félicie, Constantine. 

 

Des modes sont passées, qui vont peut être revenir, Eugénie, Balthazar, Gaspard, Gastonquelques originalités aussi émaillent les registres : Boniface, Pétronille, Blaise, Foi, Nancy, Clara, Félix. 

Le baptême

15 avril 2013

Maintenant

La généalogie c'est l'histoire des familles, l'Histoire par les chemins de traverses qu'ont pu emprunter nos ancêtres. Ce sont les petites histoires, les anecdotes, les souvenirs, les leçons, les émotions qui font avancer. Celles qui bloquent sont à oublier ou à déposer jusqu'à ce qu'elles permettent aussi d'avancer. Certains disent que mieux connaître son passé permet de mieux préparer son avenir. Connaître ses racines, permet-il d'avoir un bon tronc et d'y bien faire pousser les nouvelles branches. Chacun voit.

L'histoire familiale, est ce que l'on veut en faire, ce ne sont que des exemples pour ramener à l'humilité. Se dire que quelques millions de rencontres ont été nécessaires pour que chacun soit ici, maintenant. Qu'une seule rencontre manque et de nombreux cours peut donner le vertige ou ramener les pieds au sol.

Chaque famille a parmi ses ancêtres un roi et un pendu dit le populaire, mais au final ils ont la même importance puisque si l'un n'avait pas été là... Peut être que la généalogie c'est apprendre à accepter les défauts des autres et les siens, mettre en perspective. Le plus important c'est que nous souhaitions que l'arbre continue à pousser ... Maintenant.

Parce que le présent est le lien entre le passé et l'avenir. Que le passé est le présent d'hier et l'avenir le présent de demain et que sans maintenant ni d'avant ni d'après.

Alors profitons !

 

Carpe Diem

13 avril 2013

Légende familiale

Légende familiale, tradition orale, rumeur, nous avons tous rencontré ces petites histoires.

Plusieurs sortes se croisent, là où les sources disparaissent.

Meuble héraldique Chimère

La rumeur d'abord, la famille en parle mais en doute, souvent c'est bien une rumeur, parfois ce qui reste d'un "secret de famille" qui devait resté tu.

Ensuite ce que j'appelle la tradition orale, tout le monde l'a entendue et répétée de bonne foi. Parfois c'est vrai, souvent c'est enjolivé. La vérité y est quelquefois travestie, pas toujours à dessein. C'est le cas typique et anodin du prénom d'usage. Tous les papiers officiels annoncent un prénom et pourtant dans la vie de tous les jours c'est sous un autre que la grand-mère est connue.

Dans le Quercy blanc (Tarn-et-Garonne) nombre de ceux dont ma famille a encore le souvenir ne portaient pas leur prénom de baptême. La mémoire collective ne se souvient que du prénom d'usage. Je me rappelle de ma grand-mère m'affirmant qu'elle connaissait quand même le prénom de la sienne de grand-mère (qu'elle avait connue), quand sur ses actes de naissance, de mariage et de décès, et seulement là, elle en portait un autre.

Quelques ressemblances circulent aussi. L'événement ou le nom du protagoniste se rapproche tellement de quelque chose de connu que même si cela présente des incohérences, cela intègre l'histoire familiale. Cela plaît tellement. Se retrouve ici notamment le rattachement de la famille à un nom illustre et homonyme.

Et puis la légende... la "vraie". Inventée de toutes pièces, phantasme ou désir de reconnaissance, transmise de génération en génération, elle est partie d'un fait vrai (il y a toujours une base de réel dans une légende), ou d'une blague dont la postérité se souvient en oubliant son caractère de farce.

En tant que généalogiste, je rêve de pouvoir vérifier ces légendes, ou d'en découvrir des siècles passés qui n'étaient pas arrivées jusqu'à moi.

Mais souvent, la recherche n'est qu'un rêve, une rose aux épines ardues. Et puis on peut hésiter à aller cueillir cette rose, parce que malgré tout la beauté de ces histoires tient à leur caractère légendaire.

J'ai récemment découvert qu'une légende n'en était qu'une. Finalement  certains membres de la famille le savaient, d'autres y croient encore dur comme fer... Je n'ai pas le courage de détromper ceux là. 

De mes origines italiennes deux légendes circulent encore dont je ne sais si je pourrais les consolider.

Mes aïeux sont arrivés en France en partie pour fuir des représailles du régime de Mussolini. Il se dit que c'est un retour aux sources puisqu'auparavant une part e la famille était partie en italie sous Napoléon. Ce que confirme la sonorité bien fançaise du patronyme Rigon. Sauf que Rigon s'il est un patronyme d'origine germanique est aussi l'augmentatif du diminutif (simplifié mais véridique) d'Arrigo (Henri... en italien).

Deuxème légende, due ou accréditée par le teint de certains membres de la famille (et pas tous dans la même branche), un ancêtre hindou nous aurait transmis quelques gènes (peut-être à Gênes... Là c'est une blague).

 

 

 

 

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12 avril 2013

Kirschner

Merci la Moselle.

La généalogie fait voyager, dans les villages, les noms, les métiers... Ce patronyme l'illustre bien.

Anne-Marie Kirschner est mon premier bourgeon pour cette branche qui pourrait bien être de cerisier.

En effet en regardant les ouvrages d'onomastiques (études des noms des noms propres) ce nom a deux origines possibles selon son orthographe.

Mais, je vous en reparlerais probablement en o (et non en off), si nous ne sommes jamais sûr d'une source onomastique, nous sommes encore moins sûr de l'orthographe.

Bref, Kirch en allemand signifie église et Kirchner sacristain, celui qui travaille dans l'église.

Mais Kirsch, avec son petit s en plus c'est la cerise, et Kirschner le producteur ou le vendeur de cerises.

A voir donc, d'autant que comme Anne-Marie Kirschner est la grand-mère d'Anne Catherine Becker d'ont j'ai parlé en A, je viens juste de consolider ces rameaux et dois remonter son ascendance. Grâce à GeneaNet j'ai quelques pistes qu'il me reste à confirmer mais les archives en ligne de Moselle ne sont pas encore complètes. Les villages (Lixing-lès-Saint-Avold ou Saint-Avold) d'où proviennent nos sacristains marchands de cerise ne sont pas encore disponibles. Et je dois avouer que la belle ville de Metz n'arrive pas en tête de ma liste de destinations généalogiques, d'autres dossiers me font de l'oeil.

Mais si les pistes se confirment quelques nouveaux métiers viendront compléter ceux déjà exercés par mes aïeux, des pâtres, un charron, un cordonnier...

Gugney-aux-Aulx - Cerisiers en fleurs

Ceci n'est pas une photographie d'un paysage mosellan,

mais une église entre deux cerisiers en fleurs me semblait être un joli clin d'oeil

11 avril 2013

Journalier

Laboureuse, cultivateur, cultivatrice, homme ou femme de labeur, métayer, fermier, brassier, journalier, bordier, jardinier. Nombre de nos aïeux et aïeules ont travaillé la terre pour gagner leur pain. [Ce petit billet loin d'être une présentation du monde agricole, est avant-tout un mémento sur les métiers qu'ont exercés mes sosas et une première approche pour mes proches.]

A priori la différence entre certains termes est chronologique, pârfois géographique. on a d'abord parlé de laboureur, et de laboureuse, (nos ancêtres féminisaient les noms sans faire de chichis eux). Au moins propriétaire d'animaux de labour, il se loue avec ses bêtes pour les travaux agricoles, au mieux propriétaire de terres qu'il cultive.

A partir de la révolution on dit plutôt cultivateur, cultivatrice. Mais à la campagne chacun essaye d'avoir un petit potager pour produire les légumes qui cuits sont versés sur la soupe le bout de pain trempé par le bouillon de légumes.

Les agriculteurs et agricultrices sont plus récents encore, je j'en ai vu dans mes branches qu'au vingtième siècle.

Les journaliers ou journalières louaient leurs services à la journée, et donc pour travailler la terre quand ils étaient à la campagne, pour autre chose à la ville, comme les manoeuvres ou les hommes ou femmes de labeur.

Dans le Cantal, et à priori dans le sud en général, celui qui loue ses bras est appelé brassier. L'ouvrier agricole paraît embauché pour plus longtemps que la journée.

Les fermiers puis métayers passaient un bail avec un propriétaire pour cultiver la terre. Il n'étaient pas propriétaires de leurs champs mais devaient en cultiver plus puisqu'ils louaient la terre.

Une petite métaierie était appelée borderie et donc son exploitant un bordier, comme Antoine Plagnes,  basé à Massoulès dans le lot-et-Garonne comme bordier et devenu cultiveur la terre à Roquecor dans le Tarn-et-Garonne.

Auguste Rodin Millet Glaneuses Gsell 241

Le jardinier travaillait lui aussi pour un propriétaire (et parfois en épousait la fille cadette).

Certains de nos prédécesseurs étaient donc propriétaires terriens, plus ou moins importants et si eux aussi tiraient leur pain de leur terre, ils y avaient plusieurs cas. Celui qui travaillait toujours sa terre, seul ou à la tête d'une exploitation, celui qui ne la travaillait plus et celui qui l'avait toujours faite travailler par d'autres.

A part cela, qu'y a t'il de plus logique, que des racines qui plongent dans la terre nourricière.

10 avril 2013

Implexe, exercice complexe qui me laisse perplexe

"L'implexe (terme masculin ou féminin) est le rapport entre le nombre réel d'ascendants et le nombre théorique" nous explique geneawiki (http://fr.geneawiki.com/index.php/Implexe).

Donc lorsque j'ai un ou une ancêtre (le plus souvent un couple) qui revient plusieurs fois dans mon arbre, je peux calculer mon taux d'implexe selon la formule suivante :

  • nombre d'ancêtres théorique - nombre réel / nombre théorique

Et ce chiffre,  à quoi me sert-il au juste ?

A expliquer qu'à une certaine époque j'ai théoriquement plus d'ancêtres que la population du moment ?

A partir de quel niveau mon taux d'implexe devient inquiétant ? Le record connu est à près de 89%, mais chez les rois.

Et d'ailleurs comment le calculer quand dans l'équation nombre réel = inconnu ? Et que de toutes façon avec une mère célibataire j'ai un inconnu de plus, qu'avec un enfant abandonné j'en ai deux de plus, le tout remultiplié par 2 à chaque génération.

Ce qui serait pratique pour moi serait de désigner par un terme clair cette personne ou ce couple qui revient souvent dans mes branches. Et je ne trouve pas de nom. Parce que l'implexe est un rapport. Alors qu'en fait par extension c'est ainsi que j'appelle mes multisouches.

Georges Bocquel et Madeleine Bocquel (qui devraient être remis à l'implexe), mariés au début du 17 siècle, sont six fois mes ancêtres, au moins.

Puis-je dire Madeleine est une de mes implexes (pour le coup je justifie le double genre de ce complexe substantif) ? Est ce que Georges est cinq fois implexe ? Oui je reste perplexe.

Donc j'écris que Georges et Madeleine font partie de mes implexes, qu'ils sont six fois mes ancêtres.  Et vous qu'en dîtes vous ?

 

f1

Arbre généalogique de tous les rois de Naples et de Sicile des diverses dynasties : [estampe]

Tilman, Giorgio (15..-15..). Illustrateur

source : gallica.bnf.fr

9 avril 2013

Homonymes

Dans les registres de mariages, se trouvent quelquefois des unions qui se resssemblent, les époux portant exactement les mêmes noms, parfois dans des périodes où la naissance des enfants se croisent parfois à des générations d’intervalles.

A Fégréac par exemple

Le 30 septembre 1642 Yves PEROUZE épouse Perrine MAZAN, un de leurs arrière petits-enfants (au moins) se nomme lui aussi Yves PEROUZE et le 12 janvier 1741, 99 ans plus tard, il se marie avec … Perrine MAZAN. Je descends de ces deux couples.

Le 3 juillet 1640 Yves MARCHAND, veuf se remarie avec Perrine BALAC, ils ont des enfants dont Jean, le jeune, qui, le 28 juillet 1671, unit son destin à une certaine ... Perrine BALAC

J'ai bien d'autres aïeux qui portent les mêmes noms et prénoms, mais la palme pour l’instant revient aux 12 Jean BOCQUEL et aux 12 Jeanne BOCQUEL, démarrant pour leur part chacune une nouvelle branche portant ce nom.

En Savoie, à la Giettaz

Dans les villages montagnards l'endogamie est plus imlportante encore qu'ailleurs, les moyens de transports étant plus difficiles dans certaines périodes de l'année (nombre de paroissiens décédaient même en hiver lors de périlleux dépacements pour aller au culte lorsqu'ils n'avaient pas d'église).

Ainsi en Savoie comme ailleurs les noms sont apparus pour faire la différence entre les différents Pierre, Claude, Pernette, Françoise ou Humbert. Sauf que les homonymes se multipliant, des surnoms supplémentaires se sont rajoutés. Ainsi les Bibollet, ont donné notamment des Bibollet-Ruche et des Bibollet-Juste, les Joguet des Joguet-Tissot et des Joguet-Recordon et même des Joguet-Tissot-Recordon

Moine_copiste

Dans le Cantal,

Nous en reparlerons en S.

Et ailleurs... 

8 avril 2013

Gallo langue bretonne

Aléz

Lorsqu'il voulait cuisiner des pommes de terre, mon grand-père disait qu'il allait prendre des pataches. Jusqu'à peu je croyais que c'était du patois. Et en fait il s'agit d'un mot Gallo. Le Gallo est une langue Bretonne puisque parlé en Bretagne, mais une langue romane, d'oïl. Ce qui fait que sur de nombreux mots elle se rapproche du français bien  plus que le Breton.

Mes ancêtres du pays Nantais, du moins ceux d'avant la révolution devaient parler Gallo, comme d'autres parlaient occitan, auvergnat, alsacien, savoyard ou occitan provençal. Parce que chaque langue a plusieurs composantes et que dans le bas Quercy, dans le Cantal ou en Savoie la base est occitane.

Mes aïeux français de 1600 ne se seraient donc peut-être pas tous compris s'ils s'étaient rencontrés.

Essayer de connaître ses ancêtres c'est aussi chercher à découvrir leur langue ou du moins en donner quelques mots représentatifs. Un des compléments que je souhaite apporter à ma généalogie consiste en de petites présentations de mes pères et mères en cherchant à la faire dans la langue qu'ils auraient pu parler.

Bonjour, je m'appelle Jean            Aléz ét Jean qe je m’ahuche

et je suis un laboureur de Fégréac, etc, etc mais j'ai encore du pain sur la planche ou de la pâille en javèle...

 

Pays Gallo

Pour le gallo, je vous conseille le lien suivant :http://www.galoromaen.com/

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