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Des Branches
31 mai 2014

A comme Aiguilles

Les jeux d'aiguilles... D'accord ce n'est pas à l'origine un loisir, c'est plus par nécessité que l'hiver ou les longues soirées étaient consacrées au tricot, à la couture, au reprisage... Mais ces activités qui n'étaient pas un travail de force reposaient probablement nos ancêtres de leurs corvées quotidiennes et leur permettaient justement d'améliorer un peu ce quotidien. Et pendant que les mains étaient occupées les langues pouvaient aussi s'agiter.

Tricot, couture, point de croix, tapisserie, crochet, broderie, patchwork, reprisage de vêtement de filets, les formes et longueurs des aiguilles changent, comme les techniques mais passé le côté pratique, le plaisir peut s'y mêler sans que l'on s'emmêle les fils.

Les jeunes filles aimaient d'autant plus faire comme les grandes que les plus douées pouvaient espérer en faire un métier, notamment en couture ou en broderie. Et les premiers exercices de tricot ou de points de croix se révèlent souvent amusants.

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Ces jeux d'aiguilles n'étaient pas exclusivement féminins et si femmes comme hommes ramendaient aux saisons creuses les filets de pêches il arrivait aussi à ces messieurs de repriser les chausettes ou de tricoter. Marie-Antoinette mais aussi Frédéric II de Prusse aurait pratiqué le tricot (là c'est sur c'était du loisir).

Maintenant, les traces de ces loisirs sont rares : le napperon d'un arrière-grand-mère, quelques pulls, deux ou trois robes, la layette tricotée par Mamie, une robe de mariée peut-être, probablement peu de chaussettes mais un oeuf à repriser ou un dé à coudre, quelques aiguilles, mais surtout les histoires des robes taillées, de patrons découpés, de doigts piqués, ou les métiers de nos ancêtres, les couturières, brodeuses ou faiseurs de bas ont du commencer dans leur salle à vivre avec leurs parents à jouer de l'aiguille...

 

Pour finir, comme promis un lien intéressant depuis la Bibliothèque municipale de Lyon sur l'histoire du tricot :

 

 

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Commentaires
S
Concernant ma grand-mère, le métier de couturière, même s'il était déjà présent dans la famille, n'a pas été un choix au départ. Elle a quand même réussi à monter son propre atelier chez elle et a embauché une demi-douzaine de salariées ! Elle a interdit à ma mère d'apprendre à coudre car c’était un métier trop difficile selon elle (en témoigne la bosse qu'elle avait dans le dos). Bel article.
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C
Bonjour Elodie<br /> <br /> Ce n'est pas forcément au départ un loisir, mais les couturières étant proches de moi dans mon arbre, une lorsqu'elle parle de ses premières fois, c'est à la maison et comme un jeu, et sur le point de croix par exemple beaucoup le faisaient pour la maison, par plaisir et pour la décoration...
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E
J'ai quelques couturières dans mon arbre, je ne voyais pas cela comme un loisir en effet.
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