14 juin 2014
M comme Marelle
Qui n'a pas dessiné une marelle, ou cassé son bout de craie avant d'avoir fini ?
Qui n'a pas joué en rêvant d'atterrir au ciel avec un autre partenaire ?
Qui se souvient que marelle veut dire jeton (moi j'oublie toujours...) ? Ce petit galet que l'on jette sur le tracé du destin, comme pour défier l'avenir, et jouer sa chance. La marelle héritière des labyrinthes mythologiques, tracée dès lépoque des Romains du forum, a un petit côté mystique. (D'ailleurs pour la mythologie et le côté mystique de la marelle je vous conseille la lecture du cycle des neuf princes d'Ambre de Roger Zelazny, côté imbroglio généalogique ce n'est pas mal non plus). Mais conserve un côté enfantin, quoique ces premiers joueurs aient semble-t'il été des adultes avec ce côté ésotérique probablement présent.
La marelle et les jeux de cours, de récréation ou de cour royale comme colin maillard, émaillent les souvenirs de chacun d'entre nous. Cordes à sauter, élastique, ces jeux qui peuvent devenir compétition mais qui sont avant tout plaisants parce qu'on les fait ensemble...
http://www.cndp.fr/crdp-toulouse/spip.php?page=dossier&article=155&num_dossier=104
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