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Des Branches
7 juin 2016

Les fourneaux de ma grand-mère

Si ma grand-mère était un F, il commencerait probablement le mot fourneau.

Je ne me rappelle pas de plat extraordinaire de ma grand-mère, dans le sens d'une spécialité, d'une recette de cordon bleu. Mais elle était souvent en cuisine et tout ce qu'elle préparait était bon. Simple mais délicieux. 

Sa cuisine était un peu comme elle, sans fioriture et efficace, discrète ... mais un peu épicée.

Et sur son feu, ce qu'elle surveillait très bien ce sont SES pommes de terre sautés... Rissolées amoureusement, dorées à point. Brunes comme il faut pour croustiler et fondre en même temps. 

Elle aurait été contrariée de les présenter trop pâles ou presque noires. 

Des pommes de terre sautées, cela peut paraître simple, mais dans la voiture nous en salivions déjà et il n'en restait jamais, ne serait ce qu'une au fond du plat.

Faire tourner toutes les 5 minutes, les avoir à l'œil, les bichonner pour qu´elles se mangent en moins de temps qu'il n'a fallu pour les préparer, mais qu'elles laissent des souvenirs et des habitudes pour toute une vie.

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6 juin 2016

Mettre l'accent sur les échelles

Si ma grand-mère était un E,  il prendrait un petit accent aigu pour schtroumpfer aux échelles.

Mamie jouait un peu avec nous, pour nous faire plaisir... Je ne crois pas qu'elle soit très joueuse, un peu de cartes, un peu de boules mais plus pour le plaisir d'être avec les autres que pour celui du jeu. 

Dans mes souvenirs, le premier jeu qui me revient avec elle ce sont les échelles (ou les échelles et les serpents). Ce jeu, un peu sur le principe du jeu de l'oie, sur lequel au fur et à mesure des cases on croise une échelle qui nous fait monter dans le tableau ou une autre (ou un serpent) qui nous fait redescendre.

Donc nous jouions aux petits chevaux, au jeu de l'oie et aux échelles... Allez savoir pourquoi alors que nous en avons fait bien d'autres, c'est celui ci qui reste le plus gravé dans mon esprit. Peut-être parce que je ne jouais à ce jeu que chez elle... Peut être parce que j'aimais la boîte et le plateau, illustrés par des schtroumpfs. Peut-être pour le décalage entre mon aimante et sérieuse grand-mère et ces facétieux lutins.

En tout cas de mes moments de complice détente avec ma grand-mère la première image qui m'apparaît à côté d'elle est un schtroumpf sur une échelle.

 

4 juin 2016

Dévouée

Si ma grand-mère était un D... Il serait l'initiale de dévouement... Parce qu'elle l'a toujours été pour sa famille... Dévouée Parce que j'ai fait ma première B.A. avec son argent. De fait était-ce la mienne ? Disons que sa générosité a fait deux dons avec celui de l'exemple. Parce qu'elle ne s'asseyait pas tant que quelqu'un désirait quelque-chose (et qu'elle était souvent debout). Parce qu'elle pensait ne pas exister si elle n'était pas utile aux autres.
3 juin 2016

Il débuterait le mot compote

Si ma grand-mère était un C...

Il débuterait le mot compote... Celle qu'elle nous faisait dont je n'ai jamais retrouvé le goût ailleurs. Simplicité et fraîcheur, rien de sophistiqué, rien d'artificiel, mais une onctuosité et une texture très agréables au palais.

Parfois en enfants trop gâtés sous égoïstement blasés nous len oubliions dans le réfrigérateur. Cependant le plus souvent le saladier plein ne survivait pas l'heure qui suivait son dépôt sur la table familiale.

2 juin 2016

Si ma grand-mère était un B

Elle serait brune.

Quand je pense à elle je vois toujours ses cheveux bruns. Pas vraiment corbeaux, ni de jais, un brun chaleureux. Une couleur que je garde gravée. Tant que lorsque je la vois pour de vrai, je suis parfois surpris devant ses cheveux gris.

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1 juin 2016

Si ma grand-mère était un A

Ce serait celui de son accent.

Il a la douceur rocailleuse du sud-ouest… Et plus précisément du Quercy.


Si, en Ile-de-France, ceux qui la croisent remarquent cet accent qui roule les mots, il en est tout autrement lorsqu’elle retourne sur les terres de son enfance. De fait en Quercy blanc ses concitoyens moquent gentiment son parler « pointu » de « parisienne ».


Pour moi elle a toujours le même accent… Toutefois, il est vrai, il sonne bien plus fort et plus chaleureusement quand elle revient d’avoir pris le soleil d’oc… Et plus encore lorsque nous y sommes avec elle.

 

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