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Des Branches
19 juin 2017

Piombini pour P

Antonia Piombini

Antonia Piombini a élevé ses enfants à Albaredo d'Adige, dans la province de Vérone.

En 1867 Giuseppe Rigon  a 40 ans et il a eu quatre enfants avec Antonia : Antonio (1854), Albina (1858), Pietro (1863) et Grazieza (1866). les trois derniers au moins sont encore vivants, d'Antonio, je ne connais que l'année de naissance. Santo Pietro viendra compléter la fratrie mais ce ne sera qu'en 1871.

Les sonorités italiennes tintent joyeusement à mon oreille, j'aime bien Albina, Grazieza... Parallèlement, même si le son me sied, je reste toujours surpris des Santo que je croise, et ici Santo Pietro : Saint Pierre plutôt ardu à porter non ?

Enfin...

D'après la légende familiale, le couple de Giuseppe et d'Antonia avait un peu de bien. Cela se déduit de l'histoire triste et jolie à la fois qui raconte que Pietro Rigon voulait tellement se marier avec Pasqua Scaion (la fille d'Isabella Gambarini), qu'il a pris ses distances avec sa famille qui trouvait que celle de Pasqua n'était pas du même milieu. Leurs enfants, un au moins, professeront des idées tant à gauche qu'il leur faudra émigrer en France sous le Duce... Toute la fratrie partira.

Généralement en généalogie, quand on ne sait pas on s'essaye à la broderie. Il est alors aisé et agréable de se dire que le fils d'Antonia et la fille d'Isabella ont vécu une véritable histoire d'amour et qu'ils ont transmis cet amour à leurs enfants qui sont restés soudés jusque dans l'exil...

Après s'être désaltéré d'amour et d'eau fraîche, il faudra trouver d'autres sources pour étayer cela, mais en attendant contentons nous de l'eau de rose.

(Ou Rosina, vous ai-je  dit que c'était le prénom d'une des filles de Pietro et Pasqua ?)

Pour ce qui est de la source qui m'amena à Antonia, Giuseppe et aux frères et soeurs de Pietro, il s'agit de l'arbre de la famille Rigon qui a été dessiné par le père Marcelo Dare, curé d'Albaredo qui a retracé la composition des familles de son village sur plusieurs générations.

 

 

Campanile Albaredo d'Adige

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Commentaires
C
Une vraie chance... Et pester de ne pas avoir mieux parlé italien pour regarder les 4 ou 5 branches que j'aurais pu remonter...<br /> <br /> Une prochaine fois ?
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V
Un curé généalogiste, quelle chance ! Il devait vouloir y voir plus clair pour les dispenses de consanguinité. Merci pour ce voyage en Vénétie...
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B
Une belle histoire d’amour près de Vérone, et l’on se prend à imaginer Pietro et Pasqua au bord de la source. <br /> <br /> Comme tu racontes bien avec ton humour léger et toutes les nuances nécessaires à la reconstruction du passé.
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