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Des Branches
7 juin 2017

Fondeur sur métal pour F

Antoine Maronne, premier du nom, naquit le 27 février 1795 à Cheylade dans le Cantal. Premier du nom c'est ce que dit son acte de mariage, car Antoine second du nom vint lui au monde en mai 1797 des mêmes géniteurs : François Maronne et Françoise Florat. La fratrie ne fut apparemment composée que de ces deux frères, mais de deux soeurs aussi prénommées Françoise pour la première qui rejoignit la famille le 3 juin 1799 et Françoise pour la benjamine qui montra le bout de son nez le 27 juillet 1802.

Les deux frangines ont donc porté le même prénom que leur mère, quand les frangins se virent a priori donner le nom de baptême de leur grand-père maternel.

Antoine premier du nom se maria donc (tout comme le second)... Il épousa le 12 octobre 1821 une cheyladaise, Anne Plantecoste.

Deux filles complétèrent le ménage, toutes deux nées aussi à Cheylade. De manière originale, l'aînée prit en 1822 le prénom de sa grand-mère paternelle ; Françoise. A la cadette fut transmis celui de sa mère :Anne en 1825.

C'est dans un autre département que Françoise convola le 26 octobre 1846 en justes noces avec François Selves dans la commune de Tournon-d'Agenais sise en Lot-et-Garonne. Comment notre jeune fille aterrit en Agenais ? Le plus simplement du monde, en suivant ses parents.

Antoine, issu d'un miieu agricole, est devenu fondeur sur métal et il dut se déplacer pour trouver ce travail vraissemblablement.

Dans les recensements de  Tournon d'AgenaisFrançoise, son mari et ses enfants faisaient parti du ménage dont Antoine était le chef. Au fil des ans cela évolue et François Selves notamment dans ce dernier recensement de 1866 est devenu le chef du ménage dont fait partie son beau-père. En 1867 Antoine vit toujours auprès de sa fille dans ce lieu de Birou à Tournon.

Et donc qu'est ce donc que ce métier de fondeur sur métal. Et bien je dois concéder que je n'en suis pas bien sûr. C'est surtout cette précision sur métal qui m'étonne. D'après le dictionnaire des vieux métiers de Paul Reymond (Brocéliande) le fondeur est un artisan moulant les objets métalliques ou de fonte. , pas encore suffisamment bien cherché fonte.

Je n'ai pas encore trouvé, pas encore suffisamment bien cherché, l'usine ou la fabrique où pouvait bien travailler Antoine ?

 

 

Eugène Carrière - Le Fondeur (The Foundry) - Google Art Project

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cheylade

memchau.free.fr Dictionnaire des vieux métiers 1 200 métiers disparus ou oubliés (Brocéiande) Par Paul Reymond.

 

Première publication : 7 juin 2017

Dernièe modification 7 juin 2017

 

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6 juin 2017

Empire pour E

En 1867 mes ancêtres français vivaient dans un Empire. Nous étions en plein cœur de la période libérale du second Empire. D’ailleurs le 19 janvier  Napoléon III annonçait des réformes libérales. Napoléon III qui se mêlait aussi des affaires de mes ancêtres italiens. La péninsule est en plein risorgimento, le moment de l'histoire transalpine ou sous l'impulsion de Victor-Emmanuel II l'Italie se réunifie... ou s'unifie. Napoléon III donc vient s'en mêler en appuyant à la Bataille de Marenta le 3 novembre les troupes du Pape alors que celles de Garibaldi veulent prendre Rome. Le camp de Victor-Emmanuel II perd cette bataille, mais gagnera sa guerRe.

Qu'est-ce que pensaient mes aïeux de l'Empire ? Je n'en sais rien, je ne sais pas si dans leurs champs, dans leurs usines, sur leur table de travail, ils ressentaient les choses différemment que sous la monarchie ou la République.

Avaient-ils un avis sur l'expédition de Napoléon III au Mexique, la connaissaient-ils ? Que pensaient-ils d'avoir la tête de Badinguet sur leurs pièces de monnaies ? Préféraient -ils les positions de Victoe Hugo, le lisaient-ils, ou Jules Verne ? Connaissaient-ils Verlaine, Daudet ?

 

5 juin 2017

Denoeux pour D

Saviez-vous que Denoeux était un prénom ?

Je n'ai pas croisé d'ancêtre, de collatéral ou d'autre personne dans un registre qui ait été baptisé ainsi. Mais comme Maclou ou Ouen, Saint Denoeux a donné son nom à un village. Depuis sa tête (!!!) et son prénom ont disparu de nos mémoires (même sur nominis.fr, site de référence pour trouver l'histoire d'un saint), reste le toponyme.

En 1867 je n'ai plus d'ancêtre résidant dans ce village du Pas-de-Calais, seul lien encore vivace avec Saint-Denoeux, Marie Clara Césarine Osselin, la dernière de mes aïeux à en être native. Sa mère Marie Victoire Lucie Constantine Gline ( Confirmation par les prénoms nombreux et variés que nous sommes bien en Nord-Pas-de-Calais) accueillait des enfants de Paris en nourrice. La fille est partie s'y installer.

Clara, puisque c'est ainsi qu'on l'appelle au quotidien, a trois enfants encore : Georgette Clémentine 6 ans, Marie Léontine 4 ans, toutes deux reconnues à leur naissance, mais légitimées en 1863 par le mariage de Clara et de Louis Stanislas Pfeiffer. En 1864 le couple a eu un fils Louis Eugène qui n'a vécu que huit mois.Un petit Alfred Louis va lui vers ses deux ans. Si les deux soeurs se marieront, seule Marie Léontine fera souche, malheureusement Alfred décèdera en 1869.

Clara illustre assez bien les petits métiers que les parisiens peuvent ou doivent exercer, elle a été journalière, coutturière et marchande des quatre saisons.

Saint-Denoeux est un tout petit village, peu d'habitants mais a priori une spécialité de fabrique de bas. Peu d'images aussi, je n'ai pas encore trouvé de cartes postale de Saint-Denoeux. Juste quelques rares panoramas

st denoeuxVue du village de Saint-Denoeux (Pas-de-Calais)

Première publication le 5 juin 2017

Dernière modification le 5 juin 2017

3 juin 2017

Chausseix pour C

26 juillet 1867

En plein coeur de l'été, la nuit a pourtant du être longue. Marie Françoise s'en est elle rendu compte ? Ou bien a t-elle réussi à dormir  ? Il est vrai qu'elle n'a que deux ans. La première Marie Françoise, sa mère, elle ne s'est pas assoupie de si tôt. C'est à deux heures du matin qu'elle a donné un petit frère à son aînée, mon aïeule.

Ce matin là Pierre (Marie) Chausseix vient donc en mairie déclarer la naissance de son fils. Il est accompagné de deux voisins, François Biveau et Philippe Eon. Ce Philippe qui n'est autre que le dernier aïeul vivant des deux enfants de sa fille Marie-Françoise.

Il m'amuse de constater qu'a priori le choix des prénoms est en honneur de l'épouse. L'aînée des deux enfants s'appellent Marie Françoise, comme sa mère, le cadet  porte les mêmes prénoms, inversés ; François Marie. C'est remarquable, mais pour le moment inexpliquable, un mari amoureux qui veut donner à ses enfants les prénoms de sa femme, l'influence du grand-père, de sa fille, une tradition familiale, la transmission par les parrains et marraines qui auraient porté ces prénoms ???

Outre ces prénoms, c'est aussi ce nom de Chausseix qui a évolué. Pierre Marie est né Chausseix en 1827, alors que Pierre, son père, naquit Chaussée en 1795. Entre les deux un officier d'état-civil a modifié la graphie de ce nom de famille tout comme celui des Année qui est devenu Anneix, (ce qui reste moins sujet à quolibets). Et ce jour de 1867 le préposé au registre a écrit le patronyme Chaussex. Marie Françoise quant à elle signera Chaussé ...

Signature de Chausseix Marie Françoise

 

 

 

Signature de Marie Françoise Chaussée

 

 

Première publication : 3 juin 2017

Dernière modification : 3 juin 2017

2 juin 2017

Becker de mère en fille pour B

BECKER Anne Catherine est née le vendredi 10 novembre 1797 à Vahl-Ebersing (57), de BECKER Jean Michel (°1760 +1829), Forestier impérial, et de BERGER Marguerite (°1762 +1809).

Elle accouche le samedi 1er juillet 1826 à Macheren (57), dans la maison de son père, désigné comme manoeuvre de  BECKER Anne Marie. Si l'enfant porte le même nom que sa mère, c'est bien parce que le père n'est pas identifié. Fait rare pour l'époque, c'est la soeur de la parturiante qui déclare la naissance de l'enfant, elle a pour nom Anne Marie Becker. Le même prénom que sa nièce dont elle est probablement la marraine.

Le 10 mars 1862 dans la capitale, Anne Marie reconnaît sa fille Eugénie née le 30 janvier précédent. Quelqu'un lui a dit qu'elle pouvait ou devait le faire. Du coup elle reconnaît le même jour BECKER Nicolas, né le dimanche 12 octobre 1851 et BECKER Marienée le mercredi 29 juillet 1857. Trois enfants, trois désignations pour Anne Marie. Elle est nommée Annette sur l'acte de naissance de Marie Anne, Marie Anne sur celui de Marie et Anna Catherine sur celui d'Eugénie dont l'officier d'Etat civil est allé chercher copie. Lorsqu'est citée sa date de naissance il s'agit toujours du 1er juillet 1825, parfois à Saint-Avold (chef-lieu de canton de Macheren) parfois à Mochen. Un père ? Deux ? Trois ? Je ne sais pas lui ou eux ne sont jamais nommés.

Anne Marie réside au 13 de la Rue Bailly lorsqu'elle reconnaît ses enfants. D'abord ouvrière en bronze ou bronzeuse, Anne Marie sera ensuite brodeuse.  

Le lundi 30 novembre 1863 Rue Bailly toujours au N°13 Marie meurt à l'âge de 6 ans. Je n'ai pas encore retrouvé trace de Nicolas, vous savez depuis Aurillacois pour A qu'Eugénie épouse Guillaume Papon en 1884.

Lorsqu'elle déclare la naissance d'Anne Marie, sa tante fait sa marque ordinaire, une croix, au lieu de signer. Je ne connais aucun acte auquel Anne Catherine ait été présente et suis donc ignorant de son instruction. Mais dans les probables difficultés de leur vie Anne Marie et Eugénie ont au moins appris à signer, je trouve cela remarquable.

Le rapport avec 1867 me direz-vous ? Je ne sais pas pour Nicolas. Anne Marie et Eugénie vivent dans la capitale. Mais si je ne sais pas comment Anne Marie y est venue, j'ai découvert qu'elle avait emmenée ou avait été emmenée par sa mère. Je ne sais pas si elles sont restées proches, il n'y a pas de recensement à Paris à cette époque. En tout cas le dimanche 3 février 1867 à Paris, Boulevard de Ménilmontant, Anne Catherine Becker s'éteint à 69 ans.

Je ne sais rien de leur caractère, pas grand-chose de leur vie, mais je ressens une tendresse particulière à l'évocation du parcours de ces trois femmes.

Becker Eugénie signature

Signature de Becker Eugénie

 

Première publication le 2 juin 2017

Dernière modification le 2 juin 2017

 

 

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1 juin 2017

Aurillacois pour A

Quand commence 1867, Jean Papon, le dernier aurillacois de mes ascendants, est dans sa cinquante-troisième année et a encore trois enfants avec lui :

  • Guillaume, 12 ans, qui plus tard rejoindra la capitale probablement dans le sillage de son oncle maternel Antoine Auriacombe ;
  • Marie, 8 ans, la seule fille du couple qu'il formait avec Louise Auriacombe ;
  • Guillaume Joseph, qui a eu 5 ans le 14 janvier de cette année 1867.

Habitent-ils encore la  Maison Lasfargue,  Rue du collège à Aurillac ? En tout cas c'était leur adresse le mardi 1er mai 1866 lors du décès de leur épouse et mère Louise Auriacombe, à 33 ans seulement.

 

Auparavant le couple avait perdu deux enfant, un deuxième petit Guillaume décédé en 1858 à 6 mois et Pierre Martin deisparu en 1863 à l'âge de 6 ans.

D'après l'acte de décès de Jean, qui a encore 30 ans à vivre, ne s'est pas remarié. J'ai longtemps cru que personne n'avait occupé la même place que Louise auprès de lui, et cela m'avait procuré un sentiment que je ne saurais définir, mêlé de nostalgie, d'admiration et de respect. Sans que rien de concret ne vienne étayer cela (la généalogie est aussi une machine à rêves).

Seulement d'après un recensement, difficilement lisible et dont j'ai égaré la copie et la référence, (Oui je sais Sophie, il y a du boulot) il se pourrait que, compagne ou aide, quelqu'un ait partagé sa maison. Cela reste à vérifier, mais ne serait pas illogique, ancien maréchal-ferrand (profession qu'il a également exercé à Marcenat et Marchastel), serrurier sur Aurillac, il fallait bien que quelqu'un veille sur les enfants encore jeune.

Un beau temps de recherche sur les recensements aurillacois à venir donc. Cela me permettra également de mieux préciser la date de départ de Guillaume, mon aïeul, vers la capitale où il épouse en 1884 Eugénie Becker.

 

Depuis son mariage avec Louise Auriacombe, le 28 septembre 1853, Jean a a priori quitté Marcenat son village natal, pour s'établir à Aurillac la ville de son épouse.

Le samedi16 décembre 1854 Guillaume, leur aîné, naît Maison Carrier Rue Des Dames,

Le mercredi 7 mai 1856 Pierre Martin naît à marchastel, toujours un village cantalou, où Jean a du s'installer comme maréchal-ferrand avec sa famille.

Le mardi11 août 1857 ils sont revenus à Aurillac Maison Delmas,  Rue des Dames où naît Guillaume le cadet

Le mardi 21 décembre 1858 c'est dans le Boulevard de Pavalou - Maison Delarbre  que naît Marie

le lundi 2 mars 1863 ils sont déjà arrivés Maison Lasfargue rue du Collège lorsque décède Pierre Martin, c'est a priori leur demeure la plus stable, mais la plus triste aussi.

 

Première publication : 1er juin 2017

Dernière mise à jour : 1er juin 2017.

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