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Des Branches
1 décembre 2018

La paye des moissonneurs de Léon Augustin Lhermitte

Le challenge AZ 2018 à peine terminé je vous propose un petit plaisir chacun de ces jours de l'avent.

je vous présenterai une œuvre chaque jour en rapport plus ou moins lointain avec la généalogie parce qu'elle aborde la vie quotidienne, les arbres, les sources ou tout autre sujet qui me ramènera à mon violon d'Ingres. Une œuvre que j'accrocherai virtuellement dans mon musée imaginaire...

Pour commencer un tableau de Léon Augustin Lhermitte : La paye des moissonneurs.

La_paye_des_moissonneurs_Lhermitte

 J'ai découvert ce peintre ne cherchant des illustrations qui se rapprocheraient de photos que nous n'avons pas pour la vie quotidienne de nos prédécesseurs, avec des peintres contemporains et des scènes qu'ils couchaient sur la toile.

Ce tableau se trouve au Musée d'Orsay voici donc ce que la Réunion des musées nationaux en dit :

La paye des moissonneurs

Léon Lhermitte est né dans l'Aisne en 1844, et y séjourna jusqu'à vingt ans environ. Ceci explique certainement son profond attachement à la vie rurale et son oeuvre abondant, presque uniquement consacré à l'évocation des travaux et des jours de la campagne contemporaine.


D'origine modeste, il va longtemps vivre entre la France et l'Angleterre de petits travaux de gravure avant d'être reconnu au Salon à partir de 1874. La consécration vient après 1880, lorsque l'artiste adresse successivement plusieurs peintures de grand format décrivant la vie et les personnages de son village natal de Mont-Saint-Père. Le Cabaret en 1881, Cette Paye des Moissonneurs en 1882 et La Moissonen 1883, mettent en effet en scène les mêmes personnages identifiables d'un tableau à l'autre. On reconnaît ainsi le faucheur Casimir Dehan, assis à gauche de la scène, saisi après le travail, l'air absent ou résigné.

Dans La paye des moissonneurs, le sujet et la technique relèvent du mouvement naturaliste. Pourtant, Lhermitte ne fait pas de ce tableau un manifeste contre l'abrutissement auquel sont soumis les travailleurs agricoles, comme l'avait fait Jules Bastien-Lepage dans son tableau Les foins de 1877, lui aussi dans les collections du musée d'Orsay. Il se contente d'un constat dénué de tout élément polémique où il met en oeuvre ses exceptionnelles capacités artistiques, de la composition générale remarquablement équilibrée au rendu extrêmement précis des plus infimes éléments.

Source : http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=1908

Première publication le 1er décembre 2018

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