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Des Branches
4 décembre 2018

Le scribe accroupi

Ah le phantasme de remonter jusqu'à l'Egypte :-) :-) :-)

Mais aussi cette première image de celui qui écrit et garde la mémoire.

Le témoin et le témoignage... tout ensemble

 

louvre-quotscribe-accroupiquot

https://www.louvre.fr/oeuvre-notices/le-scribe-accroupi

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3 décembre 2018

Dans la salle de classe de Jean-Paul Louis Martin, des Amoignes

Dans la salle de classe de Jean-Paul Louis Martin des Amoignes

J'ai découvert ce tableau comme quelques autres dans le très intéressant site le temps des instituteurs regroupant de nombreuses ressources sur ce noble métier.

Mais avec ce tableau, c'est plus aux écoliers que je m'intéresse ; ici ils sont dans une salle de classe, dans une école de garçons, avec leur blouse vers 1886.

P_L_Martin_des_Amoignes_In_the_classroom_1886

Sources :

http://www.le-temps-des-instituteurs.fr/dec-artistes-de-i-a-z.html

https://www.geneastar.org/genealogie/?refcelebrite=martindesamoignesj&celebrite=Jean+Paul+Louis-MARTIN+DES+AMOIGNES

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:P_L_Martin_des_Amoignes_In_the_classroom_1886.jpg

2 décembre 2018

La blanchisseuse de Henri de Toulouse-Lautrec

La blanchisseuse de Henri de Toulouse-Lautrec

 

J'ai bien une blanchisseuse dans les branches dont le père était potier et la mère marchande de quatre saisons, Marie Léontine Pfeiffer, dont j'ai parlé ici et .

Je me demande si elle exerçait son travail dans un lavoir, en collectif, ou si elle oeuvrait en indépendante. Ayant commencé à 17 ans, à Paris, je pense qu'elle a commencé dans un groupe. Mais plus tard, avec son époux René Latière, elle a déménagé en Seine-et-Oise, dans la commune de Montgeron. Là, son mari étant artisan et ayant plusieurs enfants, peut-être travaillait-elle à domicile...

Ce tableau ne représente probablement pas son quotidien, mais il m'inspire. Et m'inspire une nouvelle façon de faire des recherches ciblées pour avancer sur mes ascendants : se centrer chaque mois sur un couple différent et étoffer mes connaissances sur leur environnement.

Alors voilà en souvenir de Marie-Léontine dont j'ai peut -être une photographie, mais sans certitude aucune, un tableau de Henri de Toulouse Lautrec.

Lautrec_Laundress

 

Voici un extrait de ce qu'en dit le site http://www.visimuz.com/lautrec-blanchisseuse/

La Blanchisseuse (Carmen Gaudin), 1889, hst, 93 x 75 cm , collection particulière, catalogue S327.

Carmen Gaudin était une ouvrière de Montmartre. Ses cheveux roux ont tout de suite attiré Lautrec, qui a été toute sa vie un grand admirateur des femmes rousses. François Gauzi, qui a publié ses souvenirs sur Lautrec, a raconté la première fois que Lautrec et Rachou croisèrent la jeune femme :

«… une jeune fille, vêtue simplement comme une ouvrière, mais dont la chevelure cuivrée fit s’arrêter Lautrec qui s’écria, enthousiasmé :
– Elle est bath ! Ce qu’elle a l’air carne ! Si on pouvait l’avoir comme modèle, ce serait merveilleux. »

En 1884, à la demande de Lautrec, Henri Rachou l’aborda et réussit à l’amener à l’atelier de la rue Ganneron, qu’il partageait avec Lautrec. Rachou sera nommé beaucoup plus tard conservateur du musée de Toulouse.

Lautrec va réaliser au moins cinq portraits à l’huile de la jeune femme et de très nombreux dessins.

Notre portrait du jour est peut-être le plus beau de tous. En cette année 1889, Lautrec est définitivement sorti de ses années d’apprentissage. La composition, la posture, le traitement de la lumière, l’aura du modèle ont ensemble concouru au succès de cette toile. Elle est devenue le 1er novembre 2005, chez Christie’s à New York, la plus chère adjugée à ce jour pour l’artiste avec un montant de 22,416 millions de dollars.

 

 

 

1 décembre 2018

La paye des moissonneurs de Léon Augustin Lhermitte

Le challenge AZ 2018 à peine terminé je vous propose un petit plaisir chacun de ces jours de l'avent.

je vous présenterai une œuvre chaque jour en rapport plus ou moins lointain avec la généalogie parce qu'elle aborde la vie quotidienne, les arbres, les sources ou tout autre sujet qui me ramènera à mon violon d'Ingres. Une œuvre que j'accrocherai virtuellement dans mon musée imaginaire...

Pour commencer un tableau de Léon Augustin Lhermitte : La paye des moissonneurs.

La_paye_des_moissonneurs_Lhermitte

 J'ai découvert ce peintre ne cherchant des illustrations qui se rapprocheraient de photos que nous n'avons pas pour la vie quotidienne de nos prédécesseurs, avec des peintres contemporains et des scènes qu'ils couchaient sur la toile.

Ce tableau se trouve au Musée d'Orsay voici donc ce que la Réunion des musées nationaux en dit :

La paye des moissonneurs

Léon Lhermitte est né dans l'Aisne en 1844, et y séjourna jusqu'à vingt ans environ. Ceci explique certainement son profond attachement à la vie rurale et son oeuvre abondant, presque uniquement consacré à l'évocation des travaux et des jours de la campagne contemporaine.


D'origine modeste, il va longtemps vivre entre la France et l'Angleterre de petits travaux de gravure avant d'être reconnu au Salon à partir de 1874. La consécration vient après 1880, lorsque l'artiste adresse successivement plusieurs peintures de grand format décrivant la vie et les personnages de son village natal de Mont-Saint-Père. Le Cabaret en 1881, Cette Paye des Moissonneurs en 1882 et La Moissonen 1883, mettent en effet en scène les mêmes personnages identifiables d'un tableau à l'autre. On reconnaît ainsi le faucheur Casimir Dehan, assis à gauche de la scène, saisi après le travail, l'air absent ou résigné.

Dans La paye des moissonneurs, le sujet et la technique relèvent du mouvement naturaliste. Pourtant, Lhermitte ne fait pas de ce tableau un manifeste contre l'abrutissement auquel sont soumis les travailleurs agricoles, comme l'avait fait Jules Bastien-Lepage dans son tableau Les foins de 1877, lui aussi dans les collections du musée d'Orsay. Il se contente d'un constat dénué de tout élément polémique où il met en oeuvre ses exceptionnelles capacités artistiques, de la composition générale remarquablement équilibrée au rendu extrêmement précis des plus infimes éléments.

Source : http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire.html?no_cache=1&zoom=1&tx_damzoom_pi1%5BshowUid%5D=1908

Première publication le 1er décembre 2018

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