Des Branches

Aujourd'hui tête bien pleine et casse-tête.

Double défi pour brèves d'antan, "De la chimie à la généalogie, tel est le thème de ce ChallengeAZ! A partir d’un élément du tableau périodique de Mendeleîev commençant par la lettre du jour" nous est présenté "en 100 mots, l’ancêtre ayant le même numéro sosa que le numéro atomique de l’élément choisi."

Sur la chimie outre la présentation de la place des éléments dans le tableau, nous découvrons aussi une photo de celui-ci et des découvreurs. J'ai appris que "zincum, qui vient de l’allemand zinke ou zinken signifiant « aiguille » ou « pointe acérée »."

L’Ununbium a été renommé en 2010, Copernicium en l’honneur de Nicolas Copernic nous mène à un bourguignon, parti en Guadeloupe à la fin du 18e siècle, le polonium zoome sur les Curie et un tonnelier de Wilwisheim.

Amusantes concidences qui associent  le francium à une habitante de Phalsbourg qui après la guerre de 1870 opte pour la noationalité française (Moselle encore) et le Lutécium à Agathe Girard une parisienne qui fréquentait comme mes ancêtres l'église Sainte-Marguerite.

C'est un pêle-mêle d'étrangetés et autres casse-tête qui est présenté chez Livet Beckrich et alliés 

Et niveau casse-tête, il y a ce qu'il faut, pour commencer, un garçon désigné fille à la naissance, une fille qui doit faire remplacer masculin par féminin sur son acte de naissance pour épouser son futur, une autre jeune fille pour qui on décline deux identités sur son acte de mariage.

Et là c'est quand les déclarations sont faites à l'heure, il y a aussi a mère qui déclare en mairie la naissance de son enfant sept mois plus tard et le père d'un autre qui régularise cette naissance sept ans après. Ou la jeune fille qui se marie trop tôt et dont a postériori le conseil de famille doit doner un consentement qui ira en marge de l'acte de naissance. 

En lettre G une capsule à découvrir...

Quatre services d'archives ont relevé le gant du challengeAZ cette année.

Les archives nationales d'outremer nous présentent des métiers, classiques, mais avec leur particularité locale pour le vannier ou le tisserand ou plus typiques, comme le gardien de phare ou le riziculteur qui est venu enseigner à la Camargue.

elles nous font partir à la découverte comme une exploratrice, une océanographe, des particularités du globe, avec des métiers pour le moins exotiques comme le montreur de lion ou le kahouadji. Mais si vous savez qui il est, il nous a transmis son noir kahoua.

Aux archives municipales de Montpellier, on parle d'emblêmes de la ville, comme son Théâtre de la Comédie, le quartier Antigone ou la Faculté de médecine, où nous accueille Lapeyronie. 

Très terre à terre des archives fiscales nous sont dévoilées, cas exceptionnel pour une fois les registres d'habitanage sont une excemption d'impôts pour attirer de nouveaux habitants, mais plus mystique, on évoque aussi Saint-Roch, le guérisseur qui serait né à Montpellier.

Les archives communales de Savigny-sur-Orge mettent à l'honneur des Saviniens célèbres.

Victimes de la barbarie nazie, Sarah et Isaac Koeningswein ont vu un parc nommé en leur souvenir, quand trois rue célèbrent les FFI tombés pour la Liberté Daniel Niord, Robert Leuthreau et Charles Mossler.

Un artiste uruguyaen Caremlo Arden-Quin, que je découvre avec plaisir, a séjourné dans la commune, tout comme Caroline Rémy dite Séverine, journaliste et rédactrice en chef du Cri du Peuple avant d'écrire pour le journal féministe la Fronde.

Et puis il y a l'Yvette, j'ai un faible pour les rivières...

Aux archives de l'AP-HP (assistance publique - hôpitaux de Paris)  les généalogistes espèrent trouver dans les registres les admissions, les naissances, les décès malheureusement, ou les guérisons de leurs ancêtres qui y ont laissé là une trace.

On peut aussi y découvrir que la lutte contre le froid, l'hygiène et les bains, ont permis des avancées thérapeuthiques et que "trois des hôpitaux de l’AP-HP sont situés en bord de mer : l’hôpital maritime de Berck sur la côte d’Opale, San Salvadour près de la côte méditerranéenne et Hendaye sur la côte basque" pour y soigner de jeunes malades parisiens qui aveint besoin d'air marin.

Une famille, ses histoires évoque pour nous ses pratiques et projets généalogiques. Nous partageons des questions sur les lieux et les sources où s'abreuver.

En effet les absences et successions ou les hypothèques et cadastres cachent peut-être des trésors dont nous n'avons pas encore tracé la carte. Nous apprendront-ils grâce à qui ou pourquoi la bière brune a remplacé le rhum dans la recette familiale de sauce pour saucisse blanche ?

La diversité des lieux est une des richesses de la généalogie, mais quel casse-tête maintenant pour nommer un hameau qui est devenue un commune dans une région qui a changé de noms trois fois avant que la commune ne fusionne. Faut-il se lancer dans la généalogie des villages ? Et quand vraiment nos ancêtres ont changé de lieu, pourquoi et comment l'ont-ils fait ?

Et un défi, en recherches généalogiques comme en pratique artistique, cela crée une contrainte inspiratrice qui nous ouvre de nouveaux horizons.

Auprès de mon arbre dévoile ses « (en)quêtes généa-logiques et trouvailles ». Comment elle a retrouvé dans des archives des lettres de ses aïeux, émotion suisse, comment une ancêtre de caractère a fermé la porte au nez du notaire qui n'a pas achevé son inventaire. Mais aussi plus tristement comment un marié un peu tard devient veuf bien trop vite.

Elle nous détaille aussi comment nous pouvons chercher des articles dans Belgicapress, trouver des fiches alphabétiques des dommages de guerre dans les archives belges (trouvons nous les mêmes en France ?) ou utiliser un répertoire des prénoms flamands.

Enfin elle nous rappelle que si l'on se demande s'il n'y a pas une erreur, il faut bien approfondir pour la débusquer et la corriger.

Sur leurs traces nous décline le bullet journal, un de ses systèmes d'organisation. Pas de billets en particulier (même si je reviendrais pour moi sur le B) puisque c'est l'organisation générale qui est décrite, avec proposition d'interaction. La présentation est ludique et pédagogique. Comme toute méthode, elles vous est proposée mais vous pouvez l'adapter ou ne prendre que certains éléments.

L'agenda spécifique généalogie qui regroupe tous les projets est quand même le meilleur moyen que j'ai trouvé de mettre une cohérence dans ma désorganisation. Mais je mets mon inventaire dans les dernières pages, à l'envers comme cela il s'arrête quand le carnet est plein.

MaLiBeLe Généalogie partage sa généalogie au quotidien, c'est trop riche pour que j'aborde tout ce qui m'y intéresse ici. Je vais y revenir piocher. Surtout que le challenge est riche, pour chaque lettre il y a un mot et du qui, du quoi, de l'où, du quand, un peu de comment et des pourquoi ?

Je partage sa vision du Partage, fondamental pour moi en généalogie, et sa manière de concevoir anarchiquement une Organisation qui n'a pas l'air d'en être une. Procrastination, plaisir, respect et tolérance pour son web Arbre, empli d'incertitudes, mais justement pour les confronter. C'est un peu comme cela que je pratique, mais il le dit mieux.

Sur mes généalogies, nous sont présentés des faits divers historiques, restés dans les annales mais plus ou moins célèbres.

Ainsi sera présentée la vie de casque d'or, dont la pièce fut interdite mais qui aura un film. La sordide histoire de la séquestrée de Poitiers avec la négation de l'esprit maternel nous est décrite. Puis nous est contée l'affaire du vol de la Joconde, généalogie d'une starification.

L'univers de Céline innove encore. Après avoir découvert sur Geneastar qu'elle avait des ancêtres communs avec un assasin (qui plus est d'un célèbre humaniste) elle repart de ce couple commun et redescend les deux branches en nous présentant les anecdotes de chacune, et en vérifiant les sources?

Des hiostoires de mariage avec une jeune fille qui doit épouser un Antoine et se marie avec un autre après moults rebondissements ; un curé qui écrit à son confrère pour dire qu'il peut bien marier la veuve car elle l'est bien ; et une dispense papale.

Et des détails qui me parlent ; un aïeul sculpteur de monuments aux morts, ce que cela doit être riche en émotion, surtout pour un ancien combattant.Des ancêtres nés en Lorraine quand elle était encore ducale et qui sont devenus français ; décidément je pense qu'après Paris je vais consacrer mon prochin trimestre à mes Lorrains et aux évolutions administratives des lieux de mes ancêtres. Et une infographie sur les métiers d'un ancêtre dont je vais probablement m'inspirer.

Murmures d'ancêtres nous trousse un polar généalogique double, enquête criminelle et recherches généalogiques s'entrecroisent et nous tiennent en haleine grâce à l'art de la conteuse. Je ne vous en dévoilerais guère plus, de crainte de vous divulgâcher le scénario. A lire dans l'ordre bien évidemment et attention à ne pas trop s'aventurer avant sur les billets de décembre. Car l'avent dévoile les coulisses de l'écriture. Un talent inspirant. 

Le point commun entre les challenges du jour est d'étudier une profession sur un territoire ou une famille.

A toutes branches nous emmène visiter les forges du Luxembourg.

Nous découvrirons chaudronniers et forgerons via leur métier bien sûr et notamment une présentation de l'organisation des forges, où patouillet, bocard et fenderie vous révéleront leurs secrets. Comme souvent sur des métiers spécifiques  seront abordées la transmission familiale et l'endogamie mais aussi la migration. 

Une étude intéressante sur la vie et l'évolution des Censes, hameaux qui en fonction de l'activité humaine se développent ou se désertifient me parle particulièrement. Effectivement certains de ces petits hameaux, souvent occupés par quelques familles seulement, attendent dans mes branches que j'aille observer de près leur évolution dans le temps.

Le billet sur les taxes, que la fiscalité est présente dans les recherches généalogiques, permet de se rappeler que la France a eu des dimensions spatiales bien différentes dans l'histoire et que certains territoires autrefois français ne le sont plus, mais ont des archives française...

Fouilles trouvailles nous fait découvrir une activité qui laisse peu de descendance. Elle nous présente les missionnaires qui ont tenu les registres de Paspébiac, en Gaspésie, en Nouvelle France.

Il y a celui qui devint une légende, en seulement deux ans, arrêtnt un incendie d'un trait de bâton. Un autre, aussi ordonné en France, qui ramena des oeuvres d'art ou celui qu'il fallut avertir de veiller à ce que sa bonne ne trouble pas son ministère. Challenge à poursuivre.

Les Schneider, armuriers à Châtellerault font l'objet du challenge d'Aïeux et fines herbes (je peux préciser que j'aime beaucoup le titre du blogue ?)

L'étude d'une famille et d'un métier sur la durée permet d'obtenir des informations plus fines, notamment sur leur lieux d'habitation, notamment quand dans les archives foncières se trouve un dossier d'alignement, mais sur les maladies liées à cet habitat ou à la profession qui reviennent.

Ici, nous ne sommes pas dans les règles de l'ancien régime des corporations dont nous ne savons si la profession de nos aîeux pas si lointain les suivaient. Le statut des armuriers présenté date de 1792, et le système de récompense est  une trouvaille.

N'oubliez pas de regarder de plus près le tutoriel sur la déclaration de succession.

Bonnes lectures

Les cinq défis présentés aujourd'hui se sont concentrés sur leurs branches familiales, toutes ou certaines en particulier.

Pérégrinations ancestrales propose un challenge à quatre mains, père et fille, avec un clin d'oeil point de croix et patchwork pour leur maman.

La famille, c'est une histoire de transmissions, parmi celles-ci celles de prénoms qui créent un lien entre les générations. Ce sont aussi des mariages, avec parfois quatre mariés, lorsque des frères ou des soeurs, comme en l'occurence, convolent le même jour... Cela peut-être intéressant à chercher pourquoi le même jour, économies, perte d'un parent, hasard ? D'autant plus curieux à creuser lorsque les soeurs épousent des frères.

La famille a payé son tribut, en vie de soldats, pendant les guerres et cela a amené une passionnante recherche de dosisier de pupille de la nation.

Le challenge se termine sur un clin d'oeil sur les expressions locales familiales, ici une pied-noire, je cite "Un « coup de zouzguef » c’est en rajouter, voire en faire un peu trop pour briller, se distinguer, alors qu’on ferait mieux de se cacher". A méditer.

Le défi de Chroniques d'autrefois est pour le moment suspendu, il aborde la lignée cognatique, par les femmes, après avoir parlé de l'agnatique, la patronymique et recense ses épines généalogiques.

Histoires et souvenirs de la famille Dumonceaux passe sur la l'ascendance paternelle de la branche maternelle, les Mangou. Ce sont les documents qui m'ont le plus marqué dans cette série d'articles où se croisent quelques institutrices et instituteurs. Les rapports d'inspections de ceux-ci, des photos anciennes, dont on retrouve l'identité des visages sont comme les pièces d'un puzzle qui reconstituent une histoire méconnue.

Le discours du maire au mariage d'un couple d'instituteurs est un témoignage précieux. Que dire alors d'une collection de cartes postales dont les versos, traces des échanges familiaux sont plus riches que les rectos.

Les documents ont leur bonne part aussi dans les portraits de la généalogie de Chroniques familiales. Les photographies portraits d'ancêtres sont nombreuses, et d'autant plus pregnantes lorsqu'elles sont regroupées.

La carte de visite élégante d'un des nombreux gantiers est un chic souvenir. Une photo d'un groupe de verriers en 1882 me laisse rêveur... Comme la possibilité de situer via une carte postale un moulin ancestral ou de retrouver trace de fêtes d'auvergnats de Paris ou d'échanges entre "pays" qui auraient laissé traces ailleurs que dans les registres d'état-civil.

D'ici ou d'ailleurs nous parle de sa branche paternelle, entre Russie et Catalogne, on comprend bien le sous-titre, que de kilomètres parcourus.

Les prénoms catalans, ne sont pas très éloignés des français, Queteria est aussi originale que Quitterie et Elisabet s’écrit parfois avec un h final,mais est indifférement appelée Isabel, Isabet et Ysabeth.

Queteria est un prénom rare. En fait je ne l’ai rencontré que dans un acte à ce jour. Je vais donc aujourd’hui vous parler des prénoms de ma branche catalane.

Pour la Russie, il faut passer par la translittération de l’alphabet cyrillique vers l’alphabet latin. Avec pour les actes anciens une complexité que je ne soupçonnais pas, des caractères ayant disparu suite à une réforme orthographique en 1918. 

Deux figures fortes pour ces deux branches Casimiro et Isaac dit Léon.

Aujourd'hui présentation des trois challenges collectifs, je vous propose juste les articles présentés, je n'ai pas souhaité en mettre plus en valeur que d'autres,

Les adhérents du cercle généalogique des Deux-Sèvres se sont regroupés une nouvelle fois pour relever le défi cette année. Les billets abordent des thèmes régionaux, mais aussi généraux, pas besoin de racines communes pour être intéressé,  mais il m'arrive de regretter de ne pas avoir d'ancêtre encore identifié dans ce département.

Sur la piste de nos ancêtres en Périgord, l'amicale Généa24 est aussi une habituée du challenge, mais là j'ai en Dordogne des pistes à explorer, notamment la naissance d'un Pierre Selves au Buisson de Cadouin.

Le blog du centre généalogique de Touraine nous présente des histoires d'eau et d'air, son défi collectif tournant autour des moulins, à eau, à vent, à grains, à papier... J'ai du grain à moudre pour mes recherches sur mes meuniers...

Les billets poitevins :

Aymard (les filles)   

Baronne de la Porte de Puyferrat     

Chapelière 

Defaye, Magdeleine

Eléonore et les 3 cloches

Féminisme avant 1945   

Gaschère (madame de la)... 

Hélène Colin épouse Mayer  

Immortelle Catherine Martineau  

Jeunes et Jolies...  

Kaléidoscope pour 7 soeurs 

Louin et son épicière, Mme Billerot    Marie Miot  

Nelly Eva Marguerite Fouillet dite Claire Sainte-Soline     

Olive (Marie Olive) Fouillet, ma grand-mère    

Pourquoi ? 

Quatre femmes 

Robin Marie, la prédicante    

Sage-femme     

Texier Andrée Ellen Lucie, institutrice

Usseau, Ussolière, Uxellois, Uxelloise...

Vicissitudes

Weill-Renault (Marie)...   

"X"

Y a qu'à prendre sur soi et vivre 

Zadig

Du Périgord à la Dordogne, voici les lettres périgourdines :

Abandonné au tour     

Baylet aux meynieux  

Chabrol

Depart en Argentine   

Encre   

Fontaine de la Fée

Gabarres et autres bateaux   

Hoyau, l'arme du crime     

Insomnie    

Joséphine Baker   

Kaolin   

Ligne de démarcation 

Mammouths     

Nousillou   

Ordre templiers

Proumeyssac   

Quoi Qui    

Reignac la maison forte   

Suppert DELBRU  

Tramail 

Ustensiles du temps jadis 

Vendanges mortelles  

Wlgrin   

X la croix hosanière    

Yves Guena et la Dordogne  

Z, l'étranger assassiné

Les Moulins de Touraine :

A comme A eau ou A vent 

B comme Bourgueil et Beaumont-en-Véron

C comme Cuclu et Chisseaux  

D comme Disparus 

E comme Enfernau  

F comme Foulon     

G comme les GALLÉ    

H comme Harnois   

I comme Indrois

J comme Jeanne et Jean-Baptiste 

K comme KOVACIK

L comme Lecé  

M comme Malicorne

N comme Nouâtre   

O comme Oudin

P comme Pont-Boutard et Puits-Saint-Michel  

Q comme Quelques autres moulins    

R comme Ripoe

S comme Secrets    

T comme Truyes     

U comme Usines au Ripault    

V comme Vie    

W comme WASHINGTON  

X comme A la croisée de l'Anjou et de la Touraine 

Y comme Y ont vécu... 

Z comme Zones d'influence

Les deux challenges présentés ce jour m'ont particulièrement attiré car leur point de départ était semblable à celui pour lequel j'ai opté. Suivre les traces d'un ancêtre (ou de deux) en particulier et de leur entourage.

Rencontre avec mes ancêtres nous emmène à la rencontre de Jean et Rosalie Beaunez, le père et la fille.

Deux traits marquants de cette saga, la richesse des documents notariés qui permettent de bien mieux cerner le quotidien de nos ancêtres, et l'habitude d'Elodie d'illustrer ses récits par des mises en scène @playmobil. Cela n'a l'air de rien, mais cela permet de rendre plus concrètes certaines présentations et de personnaliser des aïeux dont les photographies manquent. En plus les photographies sont bien mises en scène.

Pour les actes notariés ils permettent de connaître les récoltes et donc les produits cultivés, mais aussi le lieu où se situent les terres. De savoir qui devient tuteur de qui mais aussi de visiter la maison familiale et la répartion de celle-ci par pièce entre les différents enfants héritiers. Et de découvrir en épluchant les liasses l'achat d'un lopin de terre constituant un chemin devenu inutile suite à la construction d'un canal. Découverte imprévisible mais qui donne du relief.

Comme Louis dont je contais l'histoire, un des fils de Jean, beau-frère de Rosalie, semble avoir eu une importance particulière dans la famille, si l'on tient compte du nombre d'événements dont il fut témoin, Cyprien.

Traces et petits cailloux porte bien son nom. C'est une véritable enquête qui est menée sur Francois Bedouin, à travers les petits cailloux qu'il a semés dans les tribunaux bretons et des traces qu'il a laissées. Par ce qu'a priori, l'ancêtre est un peu filou, quoiqu'il ait malgré tout bonne réputation par chez lui. Et qu'on se laisie attendrir, comme sa descendance, en se disant, espérant qu'il fut néanmoins un bon père.

Nous sommes vraiment plongés dans l'époque de François, sa femme et ses filles, les garçons ne vivront guère. Les témoiganges du tribunal nous peignent les protagonistes, dans la couleur de leurs hardes en ce temps où le vêtement, fait pour durer, se porte souvent et caractérise plus encore qu'aujourd'hui celui qui le porte. Nous visitons tribunaux et geôles pour le père et une de ses filles mais aussi leurs façon de vivre. Leur facilité apparente à s'avaler des kilomètres de chemin à pied pour aller d'une ville à une autre en temps de foir ou de visite de prison. Ce temps découpé d'une autre façon que nous, qui fait qu'on se relève la nuit pour vacquer à certaines occupations, comme ses voisins, ou profiter de ce temps enfin à soi dans un univers où m'on possède peu.

Ce temps où le rapport au temps, aux distances et aux mots, les leurs sont maintenant vieux, n'est pas le même et doit être resitué, ou restitué, pour mieux appréhender leurs vies.  

Les challenges abordés ce jour parlent de métiers.

Mémo-livre nous livre un double défi, chaque profession étant évoquée par un exercice de style.

C'est le métier qui me fait lire l'anaphore du vitrier, le bien nommé triolet du laitier et le télégraphe de reportage du kiosquier vendeur de journaux.

Je découvre avec l'usurier que je fais du recel de parataxe, et avec la speakrine le principe du chiasme.

Je mêle métier pratiqué dans mon arbre et découverte de style avec le ghazel de l'opératrice téléphonique et le hyangga (poème coréen) du quarriéreur (nom nordiste du carrier).

Et j'apprends le métier de xylographe, prédécesseur de l'imprimeur.

Des professions sont aussi mises en lumières sur le site de l'éditeur de logiciel Généatique {que j'ai découvert sous format de disquette informatique, c'était magique... [oui je sais, cela et être né avant Giscard-d'Estaing (son septennat, hein) ou utiliser des accolades prouvent que je ne suis plus un jeune généalogiste ]} 

Sont partagés avec Mémo-livre les métiers de yoleur, téléphoniste et kiosquier mais aussi le romantique allumeur de réverbère.

Par intérêt généalogique, j'ai regardé de plus près la nourrice, le jardinier et ce métier vieux de plus de 4 000 ans de serrurier, et aussi appris que le mulquinier était un tisserand.

La bisettierre, qui confectionne en lin une cousine de la dentelle, n'est plus une inconnue pour moi et je me suis régalé des métiers de rue : le ferblantier, le décrotteur ou le sympathique livreur de bains.

                         Le charron = der wagner

Une branche et l'autre évoque aussi le jardinier et le xylographe.

De mon arbre je me suis penché de plus près sur les textes du berger, du charron(qui travaille beaucoup ses formes courbes avec la plane) , de la fileuse, du notaire , du sacristain ou des domestiques. Peut-être demain un youtubeur, en attendant découvrez là une petite sélection de chaînes de généalogie.

Je sais maintenant que le poupelier réalisait des pelotes ou poupées de lin ou de chanvre. Le mégissier, lui, préparait les petites peaux pour les travaux de maroquineries, tandis que le vérificateur à l'octroi était un ancêtre du percepteur.

Outre la mention des personnes de son arbre pratiquant ces métiers, se trouve une présentation des principaux outils, avec des illustrations toujours intéressantes. D'ailleurs, quand pour les lettres K, Q,W ou Z, l'arbre n'a pas fourni de professions, un peit quizz sur des outils est proposé, ludique et instructif. Lisez bien le challenge dans l'ordre, pour voir les questions avant leurs réponses...

Sources pour l'image : Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg, NIM21920

Identifiant : ark:/12148/btv1b102120508

Pour la lecture des challenges AZ, passons en Lorraine, choisie comme thème par deux généablogueurs. Ou presque, puisque si l'une nous parle de Lorraine, l'autre écrira spécifiquement sur la Moselle. Et c'est dans ce département lorrain, en en attendant peut-être d'autres que je compte des ancêtres.

Marques ordinaires donc nous présente ses trucs et astuces pour aborder les recherches en Moselle.

En B j'apprends que située près de la frontière la Moselle est composée de territoires qui ont été officiellement rattachés à la France à des périodes différentes et que donc lesrègles de l'Etat-civil ont été variables dans le temps et dans l'espace.

En C comme cadeau nous est proposé pour les actes de catholicité un tableau de synthèse qui reprend les fonds disponibles et inventoriés aux archives départementales de la Moselle.

Pour appronfondir les recherches à noter en F et H la présentation du cadastre, et celle en L de Limedia pour la presse ancienne. En S quelques sources complémentaires et un petit mémo de traduction de professions en P, bien utile.

Malheureusement, moi qui espérais développer mes recherches sur les recensements, je crois qu'il va me falloir explorer ailleurs, ceux du 19e siècle ayant été détruits. Mais je pourrais revenir sur ce challenge pour prendre des idées pour mieux connaîtres mes aïeux qui ont quitté la Moselle vers la moitié du 19e siècle.

Les articles de Lorraine et au-delà sont plus tournés vers des période où je n'ai plus de recherches à faire. Mais par le prisme lorrain sont abordés des points qui ont une portée qui va au delà de ce territoire.

La Lorraine a été durement touchée par les conflits et à travers ce challenge j'ai découvert l'option sur la nationalité allemande proposée aux officiers alsaciens-lorrains pendant la seconde guerre mondiale pour être libérés, et le choix de certains de rester en captivité, certains, déportés, le payant de leur vie comme Paul Zemb. Plusieurs billets, étrange en généalogie ;-) insistent sur le devoir et les sentiers de mémoire.

Familialement intéressé par le sort des prisonniers de guerre, j'ai bien sûr prévu de retourner sur cet épisode.

Le rappel de Gravelotte, et des traces qu'a laissé la guerre de 1870 dans notre imaginaire et notre culture commune m'a rappelé le tragique de cette expression que j'utilise.

Et en partant d'un autre proverbe, il ne faut pas dire fontaine..., les passages sur la transmission et les traditions familales, de la tarte aux questches aux yayas m'ont parlé.

Bonne lecture