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Des Branches
pfeiffer
5 novembre 2020

Empire, le second

Louis Stanislas a vécu une époque où les régimes politiques avaient une moindre espérance de vie que les êtres humains.

Né sous la Monarchie de Juillet, il connaît, à 20 ans, un troisième régime avec l'avénement du Second Empire qui remplace une décevante Deuxième République.

Le 2 décembre 1851 Louis-Napoléon Bonaparte, le "Prince-Président" qui ne peut être réélu selon la constitution, et a échoué à la faire réformer, organise un coup d'état.

Là encore le faubourg Saint-Antoine est le théâtre de barricades, sur l'une d'elle le député Baudin, l'une des figures de proue des républicains, est tué. Les fusillades dans la capitale font 300 morts. D'aucun disent que les partisans républicains n'ont guère défendue un régime qui ne l'était pas tant.

Le 22 décembre le résultat favorable d'un plebiscite permettra à son auteur de le légitimer. Ayant obtenu les pleins pouvoirs pour établir une constitution, il fait établir celle promulguée le 14 janvier 1852 qui prévoit un Président élu pour 10 ans au suffrage universel. Le 7 novembre le Sénat proclame Louis Napoléon Empereur, et le 2 décembre 1852 l'Empire est rétabli.

Autoritaire jusqu'en 1860, l'Empire devient libéral jusqu'à sa chute en 1870. Les quatre enfants que je connais de Louis et de Clara, son épouse, seront nés sous l'Empire, deux avant, deux après leur mariage.

Concernant la capitale, sur cette période : en 1851 on estime à un million le nombre de parisiens.

En 1855 une première exposition universelle a lieu à Paris de mai à novembre.

1856 voit le début du chauffage au gaz et de l'éclairage au gaz des grands boulevards.

La consommation de café se répand à l'armée et dans les classes populaires à partir de 1860.

 

En 1867 Paris recevra une deuxième exposition universelle après la première de 1855. Voici le paysage de Paris d'alors autour du champs de Mars. Qu'en a t'il pensé ?

Paris_Vue_générale_de_l'Exposition_[

 « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » 

 

Sources :

Larousse.fr Encyclopédie

Contexte de Thierry Sabot Editions Thisa 2012

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4 novembre 2020

Désirée et Delphine

Avant la venue au monde de Louis, trois sœurs l'ont précédé.

Eugénie Désirée, Delphine Joséphine et Delphine Annette Louise... Ce sont les prénoms de ces trois sœurs aînées de Louis. Nées respectivement, les 14 août 1821, 13 juin 1823 et 4 décembre 1825 ; elles ont été baptisées à l'église Sainte-Marguerite...

Il faudra attendre presque six ans pour que Louis Stanislas fasse son apparition puis trois pour qu'Alfred Louis le rejoigne, peut-être, notamment entre la dernière fille et le premier garçon, d'autres enfants se sont intercalés... 

Les mentions de ces baptêmes sont les seules traces que je connaisse à ce jour des filles de Michel et Marie. Elles proviennent des registres de Sainte-Marguerite, mais en copie simple, indiquant que les parrains et marraines sont mentionnés dans les actes que je n’ai pas encore vus.

Leurs prénoms sont-ils une indication familiale, un indice pour retrouver d’autres membres ?

Eugénie, est-il le prénom d’une aïeule ? Le premier fils de Louis porte Eugène comme second prénom, pour cette aïeule ou pour sa tante ? Cela semblerait indiquer qu’elle a vécu.

Delphine Joséphine, elle, a les mêmes prénoms que sa tante maternelle, cela pourrait signifier qu’elle est sa marraine, et donc vivante à cette période, mais ces prénoms ont aussi pu lui être donnés en hommage ?

Par-contre le fait que la troisième fille porte ce même prénom de Delphine ferait plutôt pencher pour un décès précoce de la cadette. Les autres prénoms de la benjamine sont Annette (pour sa mère ou sa grand-mère maternelle Marie Anne) et Louise. Ce prénom sera donné aux deux fils vient-il de la famille paternelle, d’un autre proche ?

 

 

Eglise Sainte Marguerite @ Paris (32415691046)

 

L'intérieur de l'Eglise Sainte-Marguerite

1 novembre 2020

Alsace

Fut il appelé l'alsacien ?

Louis Stanislas est né à Paris. Mais son père, Michel, vit le jour à Gundershoffen, dans le Bas-Rhin, alors français. Et son nom est typiquement alsacien.

Michel est mort en 1855 et ne verra pas, à l'inverse de ses fils Louis et Alfred, l'Alsace devenir allemande en 1870. En ont-ils souffert, en tant que français, en tant qu'alsaciens de père ? D'autant qu'ils n'ont pas vu l'Alsace -Moselle revenir en France. Louis a-t-il gardé des contacts, des liens avec sa famille paternelle ? Les indices sont trop faibles pour le moment (la mention de la naissance de Michel Pfeiffer vers 1789 à Gundershoffen est à la seule information que je possède avec, peut-être, une piste à creuser sur les prénoms). Surtout ma connaissance des registres alsaciens est trop imprécise pour défricher, pour le moment, dans cette zone. A moins que l'occasion ne fasse le larron.

Le blason de Gundershoffen, lien de Louis Stanislas Pfeiffer avec l'Alsace, porte d'argent à l'aigle bicéphale de gueules. 

 

Blason Gundershoffen 67

19 novembre 2019

Pfeiffer Marie Léontine

La Lettre N, P, Lettre, Or, Lettres, Le Texte De LaJe vous ai déjà parlé de Marie Léontine Pfeiffer, au moins ici. Elle est l'arrière-petite-fille de Marie-Anne Deschatres et de Joseph Bertrand.

Marie naît le 23 mars 1862 à Paris dans le Xve arrondissement.

Louis Stanislas Pfeiffer et Marie Clara Césarine Osselin, ses parents, ont déjà eu une petite Georgette Clémentine, qui va avoir deux ans, et reconnaitront leur deux filles lors de leur mariage l'année suivante

Viendront ensuite deux garçons Louis Eugène et Alfred Louis mais qui ne vivront que 8 mois et 3 ans. Marie Léontine a deux ans et sept ans lorsqu'elle perd ses frères qui n'auont pas vécu ensemble.

Louis est le seul de nos ancêtres à avoir passé toute sa vie à Paris même, sa fille en bougera donc.

Mais pour le moment elle a 17 ans, est blanchisseuse et se marie avec René Latière, un ébéniste monté du Limousin, un an après que sa soeur à qui je ne connais pas d'enfants, ait convolé.

Les quatre premiers enfants de Marie Léontine et René : Auguste, Claire, Emma et Auguste naissent dans la capitale, il est probable que l'aîné ne soit pas devenu adulte. Puis le couple part s'installer en Seine-et-Oise à Montgeron...  Dans cett ville la la famille a vécu dans des lieux aux noms évocateurs : Rue de la Folie puis Ruelle du Poirier au prêtre. Quatre autres enfants y viendront au monde : Jeanne, notre aïeule, Louis, Louise et Léon le 14 décembre 1901. Deux jours après être devenue mère pour la huitième fois Marie Léontine devient grand-mère. Claire avec un certain Georges Gély accouche d'une petite fille qui sera nommée Renée. Claire ne se mariera pas avec ce Georges, mais avec Georges Perrier en 1907 et Henry Pourchier en 1921.

En 1902, moins d'un an après la naissance du petit dernier, Louis le père de Marie Léontine meurt dans sa ville de Paris. Est ce à ce moment là ou plus tard que Clara sa veuve vient s'installer chez sa fille et son gendre. En tout cas, c'est dans cette ruelle du poirier au prêtre que celle qui fut couturière, journalière, marchande de quatre saisons rend son dernier soupir en 1906, année pour laquelle elle apparaît chez eux dans le recensement. Dans ce recesement et le précédent Marie Léontine n'est nommée que Marie. Alors que dans celui de 1896 ses deux prénoms apparaissent et que son mari gagne un Pierre qui vient précéder le seul prénom que je lui connaissais.

 
Trois ans après avoir perdu sa mère Marie Léontine devient veuve.
 
Après Claire, Jeanne qui aura commencé par faire des enfants comme sa grand-mère, Louise et Louis au moins se marieront.
 
Marie Léontine, comme sa mère vivra chez un des ses enfants et mourra en 1944 à Villeneuve-Saint-Georges, sans avoir vu son petit-fils Raymond, le deuxième enfant de Jeanne revenir de détention...

 

 

 

11 janvier 2019

Pfeiffer

PFEIFFER

Patronyme

Originaire du moyen haut allemand d'après Marie-Thérèse Morlet, ce nom désigne le joueur de fifre. Il est fréquent en Alsace et Lorraine.

Selon le Larousse le fifre est une petite flûte traversière à 6 trous au son aigu et au timbre perçant, utilisée autrefois dans les fanfares militaires, mais aussi la personne qui en joue.

Fifre

 Source : gallica.bnf.fr/ Bibliothèque nationale de France

Dans nos branches :

Prénoms rencontrés : Alfred, Annette, Camille, Caroline, Clémentine, Delphine, Désirée, Eugène, Eugénie, François, Georges, Georgette, Joséphine, Léontine, Louis, Louise, Marie, Michel, Stanislas, Xavier. 

Communes fréquentées : Gundershoffen, Paris, Villeneuve-Saint-Georges.

Métiers exercés : blanchisseuse, journalier, poëlier, potier de terre. 

Dates extrêmes : 1789-1944

Une branche, trois générations.

 

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3 janvier 2019

Marie Léontine Pfeiffer et René Latière, mon couple de janvier

Marie Léontine Pfeiffer et René Latière font partie de mes "tris", mes trisaïeux.

C'est le samedi 5 avril 1879 dans la maison commune du douzième arrondissement de Paris qu'une jeune fille de 17 ans et un jeune homme de 26 ans ont uni leurs destins.

Pour commencer cet un mois un couple, voici leurs fiches telles que sorties de mon logiciel de généalogie, avec pour seule correction, le retrait des redites et des numérotations.

Je vais donc ensuite, pendant tout le mois de janvier prioriser mes recherches sur ce couple, ce qui me fera explorer trois génrations tout de même :

  • les jeunes tourtereaux de 1879, (il ya 140 ans) ;
  • leurs parents dont Louis Stanislas Pfeiffer mon seul ancêtre connu, né, demeurant et mort à Paris et Pétronille dite Joséphine Bary, dont je ne connais ni la date, ni le lieu de décès ;
  • leurs huit enfants.

Première avancée déjà de ce centrage sur Marie Léontine et René, je viens de chercher et trouver la date d'un drame de leur vie, le décès de leur aîné Auguste.

Mais fi de bavardage, les fiches :

PFEIFFER Marie Léontine, Blanchisseuse, Journalière 1,

Fille de PFEIFFER Louis Stanislas (°1831 +1902), Potier De Terre, Tourneur En Poterie, Mouleur, Marchand
     Né le samedi 8 octobre 1831 à Paris-VIIIème (75).
     Décédé le mercredi 1er octobre 1902 à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly 10  à l'âge de 70 ans.
et de OSSELIN Marie Clara Césarine - 4 - (°1838 +1906), Couturière, Journalière, Marchande des 4 saisons
     Née le mercredi 28 novembre 1838 à Saint-Denoeux (62).
     Décédée le jeudi 26 avril 1906 à Montgeron (91), Ruelle du Poirier Au Prêtre  à l'âge de 67 ans.
Deuxième enfant de Louis et Clara.
A sa naissance, ses père et mère étaient âgés de 30 ans et 23 ans.
Née le (p) samedi 22 mars 1862 à Paris-XVème (75), Rue de Grenelle,N°13.
Résidence le (p) samedi 5 avril 1879 à Paris-XIIème (75), Rue du Faubourg-Saint-Antoine 204, Son mariage à l'âge de 17 ans.
Résidence le (p) dimanche 6 juin 1880 à Paris-XIIème (75), Rue Crozatier N°12, Naisssance de son fils Auguste à l'âge de 18 ans.
Résidence en (c) 1896 à Montgeron (91), Rue de la Folie, Dénombrement à l'âge de 33 ans.
Résidence le (p) mardi 4 janvier 1944 à Villeneuve-le-Roi (94), Rue Bénard, Son décès à l'âge de 81 ans.
Décédée le (t) mardi 4 janvier 1944 à Villeneuve-Saint-Georges (94), 8 Rue Des Vignes à l'âge de 81 ans.
Signature : Oui.

Signature Marie Léontine

 

 

 

 

 

 

Mariée le (p) samedi 5 avril 1879 à Paris-XIIème (75) à l'âge de 17 ans avec

 

LATIERE René, Menuisier, Ébéniste 3,

Fils de LATHIERE (LATIERE) Jean Baptiste (°1825 +1869), Conducteur de voiture
     Né le (p) vendredi 6 mai 1825 à Oradour-sur-Vayres (87).
     Décédé le (p) mardi 23 février 1869 à Paris-XIIème (75), Hopital St Antoine Rue du faubourg St Antoine 184  à l'âge de 43 ans.
et de BARRY (BARY) Pétronille dite Joséphine (°1829), Couturière
     Née le mercredi 18 mars 1829 à Ladignac-le-Long (87).
Premier enfant de Jean et Pétronille.
A sa naissance, ses père et mère étaient âgés de 27 ans et 23 ans.
Décédé le (p) mardi 23 novembre 1909 à Montgeron (91), 6 ruelle du poirier au prêtre à l'âge de 56 ans.
Né le (p) jeudi 13 janvier 1853 à Lubersac (19).
Résidence en (c) 1896 à Montgeron (91), Rue de la Folie, Dénombrement à l'âge de 42 ans.
Résidence le (p) dimanche 6 juin 1880 à Paris-XIIème (75), Rue Crozatier N°12, Naisssance de son fils Auguste à l'âge de 27 ans.
Résidence le (p) samedi 5 avril 1879 à Paris-XIIIème (75), Rue Crozatier N°12, Son mariage à l'âge de 26 ans.
Résidence en 1891 à Paris (75), Rue crozatier, 12, Sur les listes électorales à l'âge de 37 ans.
Signature : Oui.
 

signature René

 

Citations :
Naissance : lundi 16 décembre 1901 Montgeron (91), Ruelle du Poirier Au Prêtre GÉLY Renée
Naissance : vendredi 17 mars 1899 Montgeron (91), Ruelle du Poirier Au Prêtre LATIERE Louise

Marié le (p) samedi 5 avril 1879 à Paris-XIIème (75) à l'âge de 26 ans, avec PFEIFFER Marie Léontine - 1 - 4

8 enfants sont nés de cette union :

 o LATIERE Auguste
Né le (p) dimanche 6 juin 1880 à Paris-XIIème (75), Rue Crozatier N°12.
Décédé le dimanche 14 janvier 1883 à Paris-XIIème (75), Rue Crozatier N°12  à l'âge de 2 ans.

 o LATIERE Claire
Née le (p) lundi 10 avril 1882 à Paris-XIIème (75), Rue Crozatier N°12.
 Unie avec GÉLY Georges Victor Alexandre.
Mariée le lundi 9 septembre 1907 à Couilly-Pont-aux-Dames (77) avec PERRIER Georges Alfred.
Mariée le samedi 19 novembre 1921 à Villemomble (93) avec POURCHIER Henry.
Décédée le mercredi 8 juillet 1959 à Limeil-Brévannes (94)  à l'âge de 77 ans.

 o LATIERE Emma
Née le (c) mercredi 24 novembre 1886 à Paris-XIIème (75), Rue Crozatier N°12.

 o LATIERE Auguste
Né le jeudi 11 septembre 1890 à Paris-XIIème (75), Rue Crozatier N°125.

 o LATIERE Jeanne
Née le lundi 5 février 1894 à Montgeron (91).
Mariée le mardi 24 décembre 1912 à Valenton (94) avec PAPON Félix.
Décédée le mardi 21 juillet 1981 à Paris-XIVème (75)  à l'âge de 87 ans.

 o LATIERE Louis
Né le samedi 1er mai 1897 à Montgeron (91), Rue de la Folie.
Marié le jeudi 22 août 1918 à Saint-Dizier avec ERNETTE Andrée Marcelle.
Marié le lundi 3 janvier 1944 à Gagny (93) avec DEJARDINS Mathilde.

 o LATIERE Louise
Née le vendredi 17 mars 1899 à Montgeron (91), Ruelle du Poirier Au Prêtre6.
Mariée le samedi 11 mai 1918 à Montgeron (91) avec PETIT Léon Louis.
Décédée le mercredi 29 août 1979 à Montfermeil (93) à l'âge de 80 ans.

 o LATIERE Léon
Né le samedi 14 décembre 1901 à Montgeron (91), Ruelle du Poirier Au Prêtre.

 

1   Note Générale : domiciliée rue bénard à villeneuve le roi lors de son décès

2   Note de couple Générale : En 1891 René et Marie sont mentionnés dans le recensement de Montgeron (alors en Seine-et-Oise, aujourd'hui en Essonne) avec Claire, Emma et Auguste. René est ébéniste et la famille réside Rue de la Folie (vue 46).

 

3   Note Générale : B

4   Note de couple Générale : En 1891 René et Marie sont mentionnés dans le recensement de Montgeron (alors en Seine-et-Oise, aujourd'hui en Essonne) avec Claire, Emma et Auguste. René est ébéniste et la famille réside Rue de la Folie (vue 46).

5   Personnes citées, Naissance :  1. PFEIFFER Louis Stanislas - 3 - , né en 1831 à Paris-VIIIème (75), Potier De Terre, Tourneur En Poterie, Mouleur, Marchand, domicilié à Paris-XVème (75), Rue de Grenelle,N°13, à Paris-XVème (75), Rue de Grenelle,N°13, à Paris-XVème (75), Rue Letellier prolongée, à Paris-XIème (75), Rue de Popincourt N°6, à Paris-XXème (75), Rue des amandiers 6, à Paris-XXème (75), Rue Désirée n°9, à Paris-XXème (75), Impasse Sainte Catherine 1, à Paris-XIIème (75), Rue du Faubourg-Saint-Antoine 204, à Paris-XIIème (75), Rue du Faubourg-Saint-Antoine 204, à Paris-XIIème (75), Rue du Faubourg-Saint-Antoine 204, à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly N°1, à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly,N°1, à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly,N°1, à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly,N°1, à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly,N°1, à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly 10

 

6   Personnes citées, Naissance :  1. LATIERE René, né en (p) 1853 à Lubersac (19), Menuisier, Ébéniste, domicilié à Montgeron (91), Rue de la Folie, à Paris-XIIème (75), Rue Crozatier N°12, à Paris-XIIIème (75), Rue Crozatier N°12, à Paris (75), Rue crozatier, 12.  2. JAGU Narcisse Ernest

 

Dernière précision, toutes les données ici présentées respectent, sauf étourderie de ma part, les dates des délais de communication. Néanmoins si un ayant droit y voyait une information qu'il souhaiterait occulter, qu'il me le fasse savoir.

2 décembre 2018

La blanchisseuse de Henri de Toulouse-Lautrec

La blanchisseuse de Henri de Toulouse-Lautrec

 

J'ai bien une blanchisseuse dans les branches dont le père était potier et la mère marchande de quatre saisons, Marie Léontine Pfeiffer, dont j'ai parlé ici et .

Je me demande si elle exerçait son travail dans un lavoir, en collectif, ou si elle oeuvrait en indépendante. Ayant commencé à 17 ans, à Paris, je pense qu'elle a commencé dans un groupe. Mais plus tard, avec son époux René Latière, elle a déménagé en Seine-et-Oise, dans la commune de Montgeron. Là, son mari étant artisan et ayant plusieurs enfants, peut-être travaillait-elle à domicile...

Ce tableau ne représente probablement pas son quotidien, mais il m'inspire. Et m'inspire une nouvelle façon de faire des recherches ciblées pour avancer sur mes ascendants : se centrer chaque mois sur un couple différent et étoffer mes connaissances sur leur environnement.

Alors voilà en souvenir de Marie-Léontine dont j'ai peut -être une photographie, mais sans certitude aucune, un tableau de Henri de Toulouse Lautrec.

Lautrec_Laundress

 

Voici un extrait de ce qu'en dit le site http://www.visimuz.com/lautrec-blanchisseuse/

La Blanchisseuse (Carmen Gaudin), 1889, hst, 93 x 75 cm , collection particulière, catalogue S327.

Carmen Gaudin était une ouvrière de Montmartre. Ses cheveux roux ont tout de suite attiré Lautrec, qui a été toute sa vie un grand admirateur des femmes rousses. François Gauzi, qui a publié ses souvenirs sur Lautrec, a raconté la première fois que Lautrec et Rachou croisèrent la jeune femme :

«… une jeune fille, vêtue simplement comme une ouvrière, mais dont la chevelure cuivrée fit s’arrêter Lautrec qui s’écria, enthousiasmé :
– Elle est bath ! Ce qu’elle a l’air carne ! Si on pouvait l’avoir comme modèle, ce serait merveilleux. »

En 1884, à la demande de Lautrec, Henri Rachou l’aborda et réussit à l’amener à l’atelier de la rue Ganneron, qu’il partageait avec Lautrec. Rachou sera nommé beaucoup plus tard conservateur du musée de Toulouse.

Lautrec va réaliser au moins cinq portraits à l’huile de la jeune femme et de très nombreux dessins.

Notre portrait du jour est peut-être le plus beau de tous. En cette année 1889, Lautrec est définitivement sorti de ses années d’apprentissage. La composition, la posture, le traitement de la lumière, l’aura du modèle ont ensemble concouru au succès de cette toile. Elle est devenue le 1er novembre 2005, chez Christie’s à New York, la plus chère adjugée à ce jour pour l’artiste avec un montant de 22,416 millions de dollars.

 

 

 

28 novembre 2018

Xouveresse

Xouveresse 

Dans le lexique Godefroy en ancien français une xouveresse, nom singulier féminin, est une blanchisseuse.

Je ne peux vous en dire plus sur l'origine géogaphique ni lexicale de ce terme.

Mais j'ai une blanchisseuse dans mes aïeules.

Marie Léontine Pfeiffer, dès l'âge de dix-sept ans, et peut être même avant est blanchisseuse à Paris lorsqu'elle épouse en 1879 René Latière. Elle réside au 204 Rue du faubourg Saint-Antoine. Vingt-ans plus tard elle l'est encore à la naissance de Louise son septième enfant. Pour Léon en 1901, sa profession n'est pas indiquée.

 Un lavoir parisien 1891

 

Un lavoir parisien en 1901, via Wikimedia commons

Sources :

http://micmap.org/dicfro/search/lexique-godefroy/xouweresse

 

28 juin 2017

XXe arrondissement pour X

Il s'agit de l'actuel XXe arrondissement de Paris dans lesquel a séjourné Louis Stanislas Pfeiffer et a priori en 1867.

 

Potier De Terre, Tourneur en poterie, mouleur ou marchand, le fils de Michel (°1789 +1855), Journalier poëlier, et de BERTRAND Marie Jeanne Anne       (°1804 +1866), Crémière a beaucoup circulé dans Paris.

Ses père et mère étaient âgés d'environ 42 ans et 27 ans lorsqu'il naît le huit octobre 1831 à Paris-VIIIème ancien et XIème nouveau *, Chemin des Couronnes, N°14,

le 22 décembre 1834, à la naissance de son cadet, ses parents vivaient toujours à Paris-VIIIème ancien , j'en déduis que lui aussi... (néanmoins ces deux lieux sont à confirmer)

Je ne sais ni où ni quand il s'est mis en ménage avec mon aïeule, Marie Clara Césarine Osselin dite Clara , mais probablement à Paris.

Ensuite je sais qu'il résidait avec elle :

  • Le 01/04/1860 à Paris-XVème, Rue de Grenelle,N°13,  à la naissance de leur fille Georgette Clémentine ;
  • Le 22/03/1862 à Paris-XVème, Rue de Grenelle,N°13, à la naissance de leur fille Marie Léontine ;
  • le 02/05/1863 à Paris-XVème, Rue Letellier prolongée, à leur mariage ;

 

  • le 16/01/1864 , à Paris-XIème Rue de Sedaine, N° 70 à la naissance de leur fils Louis Eugène ;
  • le 22/09/1864 à Paris-XIème (75), Rue de Popincourt N°6, au décès de son fils Louis Eugène ;

 

  • le 27/10/1865 à Paris-XXème (75), Rue des amandiers N°6, à la naissance de leur fils Alfred Louis ;
  • le 28/12/1866 à Paris-XXème (75), Rue Désirée n°9, au décès de sa mère,
  • le 20/01/1869 à Paris-XXème (75), Impasse Sainte Catherine N°1, au décès de leur fils Alfred ;

 

  • le 06/04/1878 à Paris-XIIème (75), Rue du Faubourg-Saint-Antoine, N°204, au mariage de leur fille Georgette Clémentine ;
  • le 05/04/1879 à Paris-XIIème (75), Rue du Faubourg-Saint-Antoine N°204, Mariage de sa fille Marie Léontine ;
  • le 09/01/1881 à Paris-XIIème (75), Rue du Faubourg-Saint-Antoine N°204, au décès de son frère Alfred Louis François ;
  • le 12/09/1890 à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly,N°1, à la déclaration de naissance de leur petit fils Auguste Latière ;
  • le 22/08/1891 à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly,N°1, au mariage de son neveu Xavier Eugène ;
  • le 20/10/1894 à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly,N°1, au mariage de son neveu Georges Louis ;
  • le 07/12/1895 à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly,N°1, au mariage de sa nièce Joséphine Caroline Camille ;
  • le 01/10/1902 à Paris-XIIème (75), Rue de Reuilly 10, à son décès à l'âge de 70 ans,

Au moins 11 adresses, suivait-il le travail, cherchait-il le logement moins cher, plus grand ? Cela va être une de mes pistes de recherches pour le pister lui et Clara dans ce Paris du XIXème et du tout début du XXème siècle, XX encore.

 *(Les arrondissements de Paris ont changé en 1860, passant de 12 à 20)

En attendant le temps disponible pour faire une belle carte, voici un plan des arrondissements de Paris pour visualiser sommairement les déplacements du couple.
 

Les arrondissements de paris

By Hmaglione10 (Own work) [CC BY-SA 4.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)], via Wikimedia Commons

5 juin 2017

Denoeux pour D

Saviez-vous que Denoeux était un prénom ?

Je n'ai pas croisé d'ancêtre, de collatéral ou d'autre personne dans un registre qui ait été baptisé ainsi. Mais comme Maclou ou Ouen, Saint Denoeux a donné son nom à un village. Depuis sa tête (!!!) et son prénom ont disparu de nos mémoires (même sur nominis.fr, site de référence pour trouver l'histoire d'un saint), reste le toponyme.

En 1867 je n'ai plus d'ancêtre résidant dans ce village du Pas-de-Calais, seul lien encore vivace avec Saint-Denoeux, Marie Clara Césarine Osselin, la dernière de mes aïeux à en être native. Sa mère Marie Victoire Lucie Constantine Gline ( Confirmation par les prénoms nombreux et variés que nous sommes bien en Nord-Pas-de-Calais) accueillait des enfants de Paris en nourrice. La fille est partie s'y installer.

Clara, puisque c'est ainsi qu'on l'appelle au quotidien, a trois enfants encore : Georgette Clémentine 6 ans, Marie Léontine 4 ans, toutes deux reconnues à leur naissance, mais légitimées en 1863 par le mariage de Clara et de Louis Stanislas Pfeiffer. En 1864 le couple a eu un fils Louis Eugène qui n'a vécu que huit mois.Un petit Alfred Louis va lui vers ses deux ans. Si les deux soeurs se marieront, seule Marie Léontine fera souche, malheureusement Alfred décèdera en 1869.

Clara illustre assez bien les petits métiers que les parisiens peuvent ou doivent exercer, elle a été journalière, coutturière et marchande des quatre saisons.

Saint-Denoeux est un tout petit village, peu d'habitants mais a priori une spécialité de fabrique de bas. Peu d'images aussi, je n'ai pas encore trouvé de cartes postale de Saint-Denoeux. Juste quelques rares panoramas

st denoeuxVue du village de Saint-Denoeux (Pas-de-Calais)

Première publication le 5 juin 2017

Dernière modification le 5 juin 2017

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