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Des Branches

16 juin 2014

N comme Nature

Escalade sur des rochers, grimpé à l'arbre, virée dans les foins...

La nature procurait bien des occasions aux jeunes et aux moins jeunes de se divertir.

Les bains de soleil n'étaient pas trop dans la tradition de nos ancêtres, mais les jeux dans les rivières : les promenades en barque, avec ou sans canne à pêche en ont réjoui certains. Parfois l'utile se mêlait à l'agréable, comme donc la pêche à la ligne, mais aussi la chasse et ses longues balades avec ou sans chien qui pouvaient participer à la gloire de nos pères... La cueillette également, surtout les champignons et notamment la truffe reine. Quoique dans les souvenirs d'enfants que j'entends, il y a souvent des cerises, des pêches, des prunes, des abricots ou des brugnons, dans l'arbre d'un oncle ou d'un voisin. Partagés ou gaulés en douce...

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15-6-13, pêche à la ligne [des pêcheurs en barque sur une rivière] : [photographie de presse] / [Agence Rol]

Taquiner le goujon disait mon grand-père pour parler de pêcher, mais je crois que le goujon n'aime pas trop les taquineries.

Quand au jardinage, c'est un passe-temps lui aussi relativement récent, car auparavant il était vraiment alimentaire...

Mais pour le plaisir d'avoir la cerise sur le gâteau, le petit lien du jour

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14 juin 2014

M comme Marelle

Qui n'a pas dessiné une marelle, ou cassé son bout de craie avant d'avoir fini ?

Qui n'a pas joué en rêvant d'atterrir au ciel avec un autre partenaire ?

Qui se souvient que marelle veut dire jeton (moi j'oublie toujours...) ? Ce petit galet que l'on jette sur le tracé du destin, comme pour défier l'avenir, et jouer sa chance. La marelle héritière des labyrinthes mythologiques, tracée dès lépoque des Romains du forum, a un petit côté mystique. (D'ailleurs pour la mythologie et le côté mystique de la marelle je vous conseille la lecture du cycle des neuf princes d'Ambre de Roger Zelazny, côté imbroglio généalogique ce n'est pas mal non plus). Mais conserve un côté enfantin, quoique ces premiers joueurs aient semble-t'il été des adultes avec ce côté ésotérique probablement présent.

La marelle et les jeux de cours, de récréation ou de cour royale comme colin maillard, émaillent les souvenirs de chacun d'entre nous. Cordes à sauter, élastique, ces jeux qui peuvent devenir compétition mais qui sont avant tout plaisants parce qu'on les fait ensemble...

 

Stella - Jeux d'enfants 17 - La Marelle et le cerf-volant, F17BOU005395

 

 

http://www.cndp.fr/crdp-toulouse/spip.php?page=dossier&article=155&num_dossier=104

 

13 juin 2014

L comme Liturgiques

La liturgie comme loisir, non. Enfin à voir, comme j'ai eu quelques ancêtres pas franchement catholiques, d'autres franchement athées, (certains particulièrement hâtés), j'ai eu surtout très majoritairement des catholiques et probablement quelques grenouilles de bénitiers. Mais ce n'est pas tant de la messe qu'ils oyaient avec plaisir ou non que je veux vous entretenir aujourd'hui.

La religion catholique apostolique romaine pour s'imposer dans le paysage et dans le coeur des pratiquants a repris sous son égide de nombreuses fêtes qui de païennes sont devenues chétiennes, en plus de ses propres réjouissances. Et croyants ou non, cela restant de la liberté et de l'intimité de chacun, nous sommes ou du moins je suis le produit d'une culture judéo-chrétienne dont les fêtes font partie intégrantes.

Effectivement aujourd'hui les lundis de Pâques et de Pentecôte, le jeudi de l'Ascension, l'Assomption de Marie, la Toussaint, Noël sont des jours fériés de la République mais découlent de cette tradition chrétienne dont nous sommes les héritiers. Ils étaient aussi précédemment synonymes de congés, et dans un monde de labeur et de corvées ces jours dédiés à la célébration de l'Eglise et de ses saints pouvaient avoir quelques attraits. Je n'en connais pas la réelle portée historique mais dans son excellente saga  "Fortune de France", Robert Merle fait dire à son narrateur, dont le père est huguenot, que les serviteurs regrettent les jours chômés pour fêter certains Saints.

Car en plus de ces dates fériées il en reste d'autres qui font l'objet de rites et de plaisirs que nous avons soit conservées, pratiquants ou non, soit oubliées. L'Epiphanie et sa galette, le mardi gras, la chandeleur avec ses crêpes et ses lumières.

Et puis il y a ses saints desquels il faut savoir auquel se vouer. La Saint-Jean qui célèbre par ses feux l'été le 24 juin mais aussi la Saint-Martin le 11 novembre étaient deux moments phares de l'année. Nombre de baux étaient signés à ces dates, d'ailleurs comme les dictons en témoignent les repères calendaires étaient plus les saints que les dates. Saints de Glace, à la Saint-Michel, (Saint Glin-Glin), etc. Ne coiffe-t'on pas encore les catherinettes, lorsque à cette date une fille de 25 ans n'est toujours pas mariée. Date connue des jardiniers des mains vertes et même des mains noires car à la Sainte-Catherine tout bois prend racine.

Feux de la Saint-Jean à Sulzbach - 1

Feux de la Saint-Jean à Sulzbach

De plus chaque village avait son Saint-Patron, et parfois aussi un deuxième ou plus à qui était dédié son ou ses églises. Les Saints locaux avaient d'ailleurs une telle aura que vous trouvez bien plus de Léonard en Limousin ou d'Yves et d'Yvonne en Bretagne qu'ailleurs.

Les fêtes votives paroissiales étaient le grand moment de réunion des villageoises et villageois, comme les pardons. Les corporations fêtaient aussi leurs Saints, Saint Honoré pour les boulangers, Saint Fiacre pour les mâraichers et jardiniers, Sainte Barbe pour les canonniers, les artilleurs, mais aussi les pompiers qui la fêtent toujours aujourd'hui. Le Saint Patron des archivistes serait Saint-Laurent de Rome.

Et dans chaque religion, les rites de passages restent des moments importants et festifs pour les concernés ou leurs proches, je ne m'aventurerais pas à en citer parce que j'en oublierais trop.

Alors certains ont connu le poids de la religion, d'autres en ont connu les secours, mais comme tout rassemblement humain méfions nous de ces outrances et gardons le souvenir des moments de fêtes et de partage.

 Et pour le lien d'aujourd'hui un petit clin d'oeil à un billet d'Yvon Généalogie : Entre nous et nos ancêtres

Pour la blague pour la muse des généalogistes, je retiendrais Calliope inspiratrice de la poésie épique -:)

 

Source : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/patron.html

12 juin 2014

K comme Kas a-barh

En G donc nous chantions ...

Et bien dansons maintenant en K !

La Kas a-barh est une dans traditionnelle du pays de Vannes... Tout comme le Pilé menu, sur la musique duquel les talons des danseurs pilaient le sol en terre battue de maisons neuves ou de places pour le tasser.

Je n'ai pas d'ancêtres Vannetais, du moins dont j'ai connaissance. Mais il me fallait bien un K pratique, alors le voilà.

Mes aïeux bretons devaient plutôt dansé des suites, des laridés, des gavottes ou des marches. Lou panliran réunissait des couples limousins et la bourrée des auvergnats. Dans le Quercy, c'est la treille qui faisait tourner les têtes, à moins que ce ne soit le jus de l'autre treille.

 Bourrée d'Auvergne

Mais cessons là l'inventaire qui pourrait être long. Chaque région, chaque pays avait ses danses traditionnelles qui rythmaient les noces et les fêtes. Qui dit danse traditionnelle dit costume de même, c'est bien donc lors de moments cérémonieux que les braves gens sortaient le costume du dimanche et partaient célébrer la joie d'être ensemble. Et majoritairement c'est en groupe que l'on suivait la musique.

Puis vinrent les bals, du samedi soir ou pas, avec leurs danses plus "mondialisées", (déjà), et plus en couple. Des valses, des javas, puis du madison, du jerk ou du rock réunissaient les jeunes gens. Les couples guinchaient, se guignaient du coin de l'oeil, se séduisaient puis se fréquentaient et se mariaient. Parfois quand le rondo avait été trop serré le soir du bal, l'on passait l'étape de la fréquentation pour passer directement à la noce... Ou à la dérobade de l'un des deux danseurs.

Terpsichore, la muse de la danse a donc veillé sur les traditions de nos ancêtres et sur leurs rencontres.

Quelques danses bretonnes...

11 juin 2014

J comme Jours de foire

Avais-je des ancêtres dans des villes de foire ? Je ne crois pas...

Mais en dehors de ces villes où la foire s'installait pour longtemps avec ses contraintes et ces privilèges, il y a avait dans nos petits villages ce moment particulier qui arrivait dans l'année où la foire s'installait avec ses marchés aux bestiaux, ses camelots, ses distractions, ses marchands de victuailles et de boissons, de tout et de rien, ses attractions parfois. Ces jours particuliers après la récolte de la spécialité locale, des vendanges, de la fête paroissiale...

C'est l'occasion pour beaucoup, notamment ceux qui vivaient en quasi autarcie, d'aller à la ville. De rencontrer les autres et d'aller faire certaines "courses".

Comme d'aller "au docteur".

Emma ne se sentait pas bien, mais la Foire arrivait, elle se disait qu'elle allait en profiter pour aller voir le docteur, ce ne serait pas dans très longtemps. Le jour de la foire arrive, ell a mis sa tenue endimanchée probablement puis elle est allée à la foire. Elle n'a pas oublié d'aller voir le docteur, mais a priori elle n'était pas la seule à avoir eu cette idée de profiter de l'occasion pour passer le voir. Il y avait foule... Bien trop. Cela pouvait bien attendre... Et effectivment cela a attendu, attendu... Jusqu'au jour où elle a plumé ce poulet, où elle a commencé à plumer ce poulet et qu'elle n'a jamais fini... Le docteur a du la voir ce jour là et se dire qu'e cela aurait mieux valu quelques temps plus tôt...

 

[Foire de la Saint-Martin, marchande de marrons] : [estampe] ([2ème état], épreuve d'essai) / C.P. [Camille Pissarro] - 1

[Foire de la Saint-Martin, marchande de marrons] : [estampe] ([2ème état], épreuve d'essai) / C.P. [Camille Pissarro]

 

Nos ancêtres étaient aussi rudes que leur vie quotidienne dont la banalité ardue était brisée par quelques jours exceptionnels. Et ils n'écoutaient peut-être pas assez leur corps habitué à souffrir. corps qui était souvent leur principal outil de travail et qu'ils pouvaient peu économiser.

 

Faire la foire amenait parfois des privilèges...

Musée Gadagne de Lyon

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10 juin 2014

I comme Ivresse

Peu importe le flacon...

Peu importe la région... Il y  a quantités de liquides qui ont valu d'excelelntes réputations à ceux qui les ont composés, (les moines entre autres, n'est-ce pas chanoine Kir) et d'atroces à ceux qui les ont trop ingurgités.

Sans aller jusqu'à l'ivresse, l'alcool accompagne les fêtes et est symbole de relachement. Nous sommes bien d'accord que l'ivresse n'est pas un loisir, mais la face noire d'une consommation qui modérée réjouirait le coeur des hommes.

Peu importe la région... Chacune a sa spécialité fermentée...

Coteaux de vignoble, champs de houblon, mirabelliers, vergers de pommiers... Le paysage reflète la boisson.

Cidre à l'ouest, bière au Nord vin jaune ou génépi en montagne, rosé en Provence, boisson anisée en méditerranée, Cignac en Charente, produits de la vigne en Bordelais, Bourgogne, Rhône, Champagne, etc... Hydromel ou chouchen, et innombrables eau de vie, depuis la prune jusqu'à la cerise, en passant par la poire ou la noisette...

Le bouilleur de cru était attendu comme les saltimbanques mais certains paysans pouvaient s'en passer car ils avaient eux même ce droit d'alambic, ou le prenaient...

Esse alambic

 

Pour ceux qui avaient un peu de terre, quelques pieds de vigne trouvaient souvent à y pousser. Quant aux autres fruits, chacun faisait sa cuvée... Et la partageait... Oui le chemin était long depuis la dernière cave jusqu'à la maison quand on avait fait la tournée du voisinage.

Qui n'a pas d'histoires familiales d'un père qui a fini dans un fossé après avoir fêté l'arrivée d'un enfant  ou tout autre événement... Les trajets se faisaient plus souvent à pied, en vélo ou en charette... Et parfois à la déclaration de naissance quelques surprises arrivaient sur un prénom qui ne sera porté que sur le papier...

Mais c'est donc de la fête que nous allons nous souvenir et de l'ivresse de se retrouver ensemble, pour fêter la fin des vendanges, la saison du pressoir, ou du passage du bouilleur...

Et nous n'avons pas abordé ces bistrots si nombreux, les estaminets et autres cabarets où s'échangeaient les histoires, les parties de dés ou de cartes et les tournées.

En digestif une tradition du cidre en Bretagne...

Et vous quelle boisson produisaient vos ancêtres ?

9 juin 2014

H comme Hasard

Je ne parlerais pas des jeux de l'amour, dont nous sommes tous issus, mais bien de ceux du hasard.

Avant la loterie, que nous conte Jean-Marc Hidier de vous aïeux en passant par moi, les cabarets comme celui dont nous parle Elodie Dezat dans rencontre avec mes ancêtres étaient le théâtre de quelques jeux de hasard.

Je citerais surtout ici des jeux de dés (mais le dé s'étant fait damer le pion a préféré s'en remettre au hasard). Effectivement ils reflètent mieux que tout autre le jeu du hasard. La langue latine désignant par le mot alea à la fois le dé et le hasard, même s'il existe des synonymes.

Et donc quelques soldes se sont échangées dès la Rome antique autour de gobelets et de dés, en os ou en bois de cerf ? 2, 3, 4 ou 5 cubes selon les jeux. "Le plus beau coup romain" comme de nombreux jeux cherche à faire la plus forte combinaison, ici sur 3 dés, mais le "coup de Vénus" récompense l'obtention de quatre chiffres différents.

Alea jacta est, le sort ou les dés sont jetés, il n'y a plus qu'à s'en remettre à Dame Fortune. Et d'ailleurs certaines décisions étaient prises sur un coup de dés pour s"en remettre au destin. Mais l'expression caractérise plutôt aujourd'hui une action qui nécessite une part de réussite. 

Jeux de défi, à la fortune et aux compères, les dés peuvent se jouer partout, dans la rue, sur une table, accoudés au comptoir...

Comme par exemple le jeu de trac, ou ferme la boîte, qui serait venu par bateau, ou plutôt par marins d'Angleterre, et que vous pouvez trouver dans certains estaminets du Nord-Pas-de-Calais ou de Picardie...

495-WG-175

Vous pouvez lancer les dés, prenez chacun des chiffres, prenez la somme et fermez les palets. Lancez jusqu'à ne plus pouvoir en fermer.

A l'adversaire de jeter les dés, celui qui aura le plus petit score aura emporté la partie...

Et vous pourriez vous affrontez au 421, au Yams, au backgammon au zanzibar ou au Tric Trac.

Maxime Le Forestier a écrit :

"On choisit pas ses parents,
on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus
les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Etre né quelque part
Etre né quelque part
c'est toujours un hasard
nom'inqwando yes qxag iqwahasa (2 fois)"

Cela peut être une parabole de la généalogie, et finalement on en revient aux jeux de l'amour et du hasard. Nous sommes tous l'As qui est sorti d'un jet de dés, quoique certains ont réussi à gagner en sortant un deux,un trois, voire plus...

Des jeux de dés et d'autres du temps des Romains...,

Sources  : http://www.jeuxpicards.org/trac.html

7 juin 2014

G comme Galli

Ce n'est pas du gaulois, c'est de l'italien.

Lors d'une de nos dernières rencontres entre cousins j'ai appris que le frère de mon arrière grand-mère chantait très bien. Comme presque tous ces frères, et qu'il était surnommé il Gallo pour sa belle voix. C'est amusant parce qu'en France ce surnom " le coq" lui aurait été donné, s'il avait été un peu fanfaron ou hautain et on l'aurait appelé rossignol pour sa voix. Mais passons...Une de mes cousines nous a raconté qu'elle avait été dans le village de nos ancêtres et qu'elle avait croisé des personnes âgées qui se souvenaient de notre famille "I galli" les appelait-on. Parce qu'ils étaient connus pour bien chanter probablement dans les fêtes, ou même dans la rue.

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C'était une petite fierté, je ne sais si mon arrière-grand-mère chantait bien. Mais à chaque fête de famille un O sole mio finissait par réchauffer l'assemblée.

D'un autre côté c'était plus le petit vin blanc qui éclairait les tonnelles... Mais quelques berceuses ou chansons enfantines se sont aussi transmises, Duerme Negrito, Ne pleure pas Jeannette, Dans les prisons de Nantes...

Et bien nous chantions...

...O sole mio

 

6 juin 2014

F comme figurine ou poupée

Un morceau de bois taillée, quelques brins d'herbe tressés, deux chiffons noués, des brindilles liées, une statuette de glaise, de la laine, il a suffi de deux, trois riens pour faire les premières poupées. Et chaque matériau pouvait donner naissance à un poupon à prendre dans ses bras, à cajoler.

Nées de l'imagination des enfants ou créées par l'attention des parents elles ont permis mille et une histoires, ont développé des imaginaires, absorbées des déceptions, des pleurs, sont devenues des confidentes, des exutoires.

Souvent unique pour nos ancêtres, elles sont devenues plus nombreuses lorsqu'elles sont devenues aussi figurines, permettant de reconstituer des batailles, des courses cyclistes, des scènes champêtres.

Parfois peluche, qui n'a pas eu un petit personnage qui a marqué son enfance, qui a gardé des souvenirs parmi les plus forts ?

A travers nos généalogies nous découvrons ou extrapolons des histoires fortes, émouvantes ou poignantes, passionnantes et originales ou quotidiennes et banales. J'adore ces récits. mais ces dernières années les histoires qui m'ont le plus frappées sont celles que j'ai entendus de la bouche de mes enfants alors qu'ils jouaient en solitaire avec leurs figurines ou poupées. Je me suis dit q;ue ces objets avaient forcément un caractère magique pour développer autant d'imagination dans l'esprit de nos chérubins. Et ce je pense de tous temps.

 

Ferenczy, Károly - Fiatal lány a babával

Károly Ferenczy [Public domain], via Wikimedia Commons

En vous écrivant ces mots il me vient une idée, je pense que je vais demander à chacun de mes proches, oui en commençant probablement par les filles, quel est son premier souvenir avec une poupée.

Et vous ?

 

Et pour le lien du jour un coup de chapeau à un fondu de figurines

Ce qui rappelle l'initiative des archives de la Manche.

 

 

 

5 juin 2014

E comme escarpolette

Une ou deux cordes, une planche, une roue ou une bassine, un arbre ou n'importe quel point de suspension... Et vous voilà avec une escarpolette ou au moins une balançoire.

L'escarpolette est le nom que l'on donnait autrefois à ce siège suspendu entre deux cordes sur lequel on se balançait, d'après Robert, le Petit.

Là encore, la pratique remonte à l'antiquité, mais le développement se continue toujours. Du plus simple, (la corde seule ou la liane) au plus sophistiqué, du plus rustique au plus aristocratique, les moyens de se balancer joyeusemen ne manquent pas.

L'amoureux romantique qui pousse l'escarpolette pour sa dulcinée, l'enfant intrépide qui n'évite pas la planche de la balançoire et dont l'oeil s'orne d'un cocard... l'oncle qui accroche un pneu à un arbre pour une journée et qui restera des années...

Les histoires ne manquent sûrement pas dans votre entourage autour d'un balancement.

Jeune homme poussant une jeune fille sur une balançoire. Panneau peint (TR)

Jeune homme poussant une jeune fille sur une balançoire. Panneau peint (TR) - 1

Chansons ou ritournelles comme celle d'"un éléphant qui se balançait sur une toile toile toile, toile d'araignée...." tournent dans les têtes alors que  quelques tableaux comme ceux de Fragonard et Eisen ou d'estampes peuplent notre imaginaire.

Entre escarpolette et balançoire, le coeur balance, mais il reste toujours ce sentiment de légèreté et d'amusement.

Alors pour aller plus haut c'est par ici : de l'escarpolette à la balançoire.

322 images autour de la balançoire.

 

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