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Des Branches
18 juin 2014

P comme Pantins et marionnettes

Le pantin le plus célèbre du monde doit être Pinocchio, manipulé par qui le veut avant de reprendre son destin en main et de devenir un héros enfantin. Le pantin, la marionnette était un des premiers spectacles itinérants... ou fixes.


Avant l'avènement des salles de cinéma, pour moins cher qu'une troupe, les ou le montreur de marionnette racontait des histoires animées.Pantins articulés, marionnettes à fils, à mains ou à pied incarnaient les personnages. Effectivement certains artistes, notamment italiens jouaient de la musique en même temps qu'ils animaient des marionnettes avec leur pied.


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Joueur de cornemuse italienne et montreur de marionnettes / Dumont le Roumain ; [photogr.] Bibliothèque nationale de France
Fables célèbres, épisodes de la mythologie, farces avec force coups de bâtons. Guignol et Gnafron à Lyon, Pulcinella, Arlecchino ou Pantalone venus d' Italie, symboles de la commedia del arte du théâtre et du théâtre de marionnettes, sont des stars !

Pour le lien du jour, un petit clin d'oeil à un roman à la trame généalogique Je suis la Marquise de Carabas, aux éditons Liana Levi, qui conte la saga d'une famille de saltimbanques passée du théâtre de marionnettes au 7e art.

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17 juin 2014

O comme Osselets

Et autres petit jouets que les enfants, (que les enfants ?) utilisent à même le sol, accroupis ou à genoux, heureux de manger de la poussière parfois.

Comme leur nom l'indique, les osselets sont à l'origine des petits os de mouton ou de porc.Tout se récupère... Les os ont longtemps servi à fabriquer outils, instruments de musiques, jeux. Les dés aussi étaient en os à l'origine. Les enfants donc rivalisent d'agilité pour lancer au ciel leurs osselets et les récupérer sur le dos de la main, les reposer au sol puis reprendre la gymnastique millimétrée qui leur permettra de marquer le plus de points. C'est bien évidemment à même le sol que l'on apprécie le plus de jouer aux osselets.

Par terre toujours, au milieu des cailloux et des infractuosités du sol des marmots ont sorti leurs sacs de billes et se défient du pouce ou de l'index (chacun sa technique favorite). Les billes ou leurs grands frères les calllots se culbutent, atteignent leur cible et changent de mains.

Plus loin d'autres lancent des toupies qui tournoient entre leurs doigts puis sur le sol... Des toupies ou des totons qui ne sont pas aussi ronds que peuvent l'être les premières mais ressemblent à des dés traversés par une cheville. A l'origine d'ailleurs chaque face était marqué d'une lettre puis d'un chiffre (ou de points) comme un dé. Le toton était alors plus un jeu de hasard plus que d'adresse comme la toupie.

 Dernier point commun de tout ces jeux au ras du sol, ils ont l'avantage lorsque l'on se contente de quelques uns de vite se ranger dans une poche pour ressortit à la première occasion...

 Jean Siméon Chardin - Retrato de Auguste Gabriel Godefroy

L'enfant au toton de Jean Siméon Chardin

Une petite histoire des osselets

16 juin 2014

N comme Nature

Escalade sur des rochers, grimpé à l'arbre, virée dans les foins...

La nature procurait bien des occasions aux jeunes et aux moins jeunes de se divertir.

Les bains de soleil n'étaient pas trop dans la tradition de nos ancêtres, mais les jeux dans les rivières : les promenades en barque, avec ou sans canne à pêche en ont réjoui certains. Parfois l'utile se mêlait à l'agréable, comme donc la pêche à la ligne, mais aussi la chasse et ses longues balades avec ou sans chien qui pouvaient participer à la gloire de nos pères... La cueillette également, surtout les champignons et notamment la truffe reine. Quoique dans les souvenirs d'enfants que j'entends, il y a souvent des cerises, des pêches, des prunes, des abricots ou des brugnons, dans l'arbre d'un oncle ou d'un voisin. Partagés ou gaulés en douce...

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15-6-13, pêche à la ligne [des pêcheurs en barque sur une rivière] : [photographie de presse] / [Agence Rol]

Taquiner le goujon disait mon grand-père pour parler de pêcher, mais je crois que le goujon n'aime pas trop les taquineries.

Quand au jardinage, c'est un passe-temps lui aussi relativement récent, car auparavant il était vraiment alimentaire...

Mais pour le plaisir d'avoir la cerise sur le gâteau, le petit lien du jour

14 juin 2014

M comme Marelle

Qui n'a pas dessiné une marelle, ou cassé son bout de craie avant d'avoir fini ?

Qui n'a pas joué en rêvant d'atterrir au ciel avec un autre partenaire ?

Qui se souvient que marelle veut dire jeton (moi j'oublie toujours...) ? Ce petit galet que l'on jette sur le tracé du destin, comme pour défier l'avenir, et jouer sa chance. La marelle héritière des labyrinthes mythologiques, tracée dès lépoque des Romains du forum, a un petit côté mystique. (D'ailleurs pour la mythologie et le côté mystique de la marelle je vous conseille la lecture du cycle des neuf princes d'Ambre de Roger Zelazny, côté imbroglio généalogique ce n'est pas mal non plus). Mais conserve un côté enfantin, quoique ces premiers joueurs aient semble-t'il été des adultes avec ce côté ésotérique probablement présent.

La marelle et les jeux de cours, de récréation ou de cour royale comme colin maillard, émaillent les souvenirs de chacun d'entre nous. Cordes à sauter, élastique, ces jeux qui peuvent devenir compétition mais qui sont avant tout plaisants parce qu'on les fait ensemble...

 

Stella - Jeux d'enfants 17 - La Marelle et le cerf-volant, F17BOU005395

 

 

http://www.cndp.fr/crdp-toulouse/spip.php?page=dossier&article=155&num_dossier=104

 

13 juin 2014

L comme Liturgiques

La liturgie comme loisir, non. Enfin à voir, comme j'ai eu quelques ancêtres pas franchement catholiques, d'autres franchement athées, (certains particulièrement hâtés), j'ai eu surtout très majoritairement des catholiques et probablement quelques grenouilles de bénitiers. Mais ce n'est pas tant de la messe qu'ils oyaient avec plaisir ou non que je veux vous entretenir aujourd'hui.

La religion catholique apostolique romaine pour s'imposer dans le paysage et dans le coeur des pratiquants a repris sous son égide de nombreuses fêtes qui de païennes sont devenues chétiennes, en plus de ses propres réjouissances. Et croyants ou non, cela restant de la liberté et de l'intimité de chacun, nous sommes ou du moins je suis le produit d'une culture judéo-chrétienne dont les fêtes font partie intégrantes.

Effectivement aujourd'hui les lundis de Pâques et de Pentecôte, le jeudi de l'Ascension, l'Assomption de Marie, la Toussaint, Noël sont des jours fériés de la République mais découlent de cette tradition chrétienne dont nous sommes les héritiers. Ils étaient aussi précédemment synonymes de congés, et dans un monde de labeur et de corvées ces jours dédiés à la célébration de l'Eglise et de ses saints pouvaient avoir quelques attraits. Je n'en connais pas la réelle portée historique mais dans son excellente saga  "Fortune de France", Robert Merle fait dire à son narrateur, dont le père est huguenot, que les serviteurs regrettent les jours chômés pour fêter certains Saints.

Car en plus de ces dates fériées il en reste d'autres qui font l'objet de rites et de plaisirs que nous avons soit conservées, pratiquants ou non, soit oubliées. L'Epiphanie et sa galette, le mardi gras, la chandeleur avec ses crêpes et ses lumières.

Et puis il y a ses saints desquels il faut savoir auquel se vouer. La Saint-Jean qui célèbre par ses feux l'été le 24 juin mais aussi la Saint-Martin le 11 novembre étaient deux moments phares de l'année. Nombre de baux étaient signés à ces dates, d'ailleurs comme les dictons en témoignent les repères calendaires étaient plus les saints que les dates. Saints de Glace, à la Saint-Michel, (Saint Glin-Glin), etc. Ne coiffe-t'on pas encore les catherinettes, lorsque à cette date une fille de 25 ans n'est toujours pas mariée. Date connue des jardiniers des mains vertes et même des mains noires car à la Sainte-Catherine tout bois prend racine.

Feux de la Saint-Jean à Sulzbach - 1

Feux de la Saint-Jean à Sulzbach

De plus chaque village avait son Saint-Patron, et parfois aussi un deuxième ou plus à qui était dédié son ou ses églises. Les Saints locaux avaient d'ailleurs une telle aura que vous trouvez bien plus de Léonard en Limousin ou d'Yves et d'Yvonne en Bretagne qu'ailleurs.

Les fêtes votives paroissiales étaient le grand moment de réunion des villageoises et villageois, comme les pardons. Les corporations fêtaient aussi leurs Saints, Saint Honoré pour les boulangers, Saint Fiacre pour les mâraichers et jardiniers, Sainte Barbe pour les canonniers, les artilleurs, mais aussi les pompiers qui la fêtent toujours aujourd'hui. Le Saint Patron des archivistes serait Saint-Laurent de Rome.

Et dans chaque religion, les rites de passages restent des moments importants et festifs pour les concernés ou leurs proches, je ne m'aventurerais pas à en citer parce que j'en oublierais trop.

Alors certains ont connu le poids de la religion, d'autres en ont connu les secours, mais comme tout rassemblement humain méfions nous de ces outrances et gardons le souvenir des moments de fêtes et de partage.

 Et pour le lien d'aujourd'hui un petit clin d'oeil à un billet d'Yvon Généalogie : Entre nous et nos ancêtres

Pour la blague pour la muse des généalogistes, je retiendrais Calliope inspiratrice de la poésie épique -:)

 

Source : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/patron.html

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12 juin 2014

K comme Kas a-barh

En G donc nous chantions ...

Et bien dansons maintenant en K !

La Kas a-barh est une dans traditionnelle du pays de Vannes... Tout comme le Pilé menu, sur la musique duquel les talons des danseurs pilaient le sol en terre battue de maisons neuves ou de places pour le tasser.

Je n'ai pas d'ancêtres Vannetais, du moins dont j'ai connaissance. Mais il me fallait bien un K pratique, alors le voilà.

Mes aïeux bretons devaient plutôt dansé des suites, des laridés, des gavottes ou des marches. Lou panliran réunissait des couples limousins et la bourrée des auvergnats. Dans le Quercy, c'est la treille qui faisait tourner les têtes, à moins que ce ne soit le jus de l'autre treille.

 Bourrée d'Auvergne

Mais cessons là l'inventaire qui pourrait être long. Chaque région, chaque pays avait ses danses traditionnelles qui rythmaient les noces et les fêtes. Qui dit danse traditionnelle dit costume de même, c'est bien donc lors de moments cérémonieux que les braves gens sortaient le costume du dimanche et partaient célébrer la joie d'être ensemble. Et majoritairement c'est en groupe que l'on suivait la musique.

Puis vinrent les bals, du samedi soir ou pas, avec leurs danses plus "mondialisées", (déjà), et plus en couple. Des valses, des javas, puis du madison, du jerk ou du rock réunissaient les jeunes gens. Les couples guinchaient, se guignaient du coin de l'oeil, se séduisaient puis se fréquentaient et se mariaient. Parfois quand le rondo avait été trop serré le soir du bal, l'on passait l'étape de la fréquentation pour passer directement à la noce... Ou à la dérobade de l'un des deux danseurs.

Terpsichore, la muse de la danse a donc veillé sur les traditions de nos ancêtres et sur leurs rencontres.

Quelques danses bretonnes...

11 juin 2014

J comme Jours de foire

Avais-je des ancêtres dans des villes de foire ? Je ne crois pas...

Mais en dehors de ces villes où la foire s'installait pour longtemps avec ses contraintes et ces privilèges, il y a avait dans nos petits villages ce moment particulier qui arrivait dans l'année où la foire s'installait avec ses marchés aux bestiaux, ses camelots, ses distractions, ses marchands de victuailles et de boissons, de tout et de rien, ses attractions parfois. Ces jours particuliers après la récolte de la spécialité locale, des vendanges, de la fête paroissiale...

C'est l'occasion pour beaucoup, notamment ceux qui vivaient en quasi autarcie, d'aller à la ville. De rencontrer les autres et d'aller faire certaines "courses".

Comme d'aller "au docteur".

Emma ne se sentait pas bien, mais la Foire arrivait, elle se disait qu'elle allait en profiter pour aller voir le docteur, ce ne serait pas dans très longtemps. Le jour de la foire arrive, ell a mis sa tenue endimanchée probablement puis elle est allée à la foire. Elle n'a pas oublié d'aller voir le docteur, mais a priori elle n'était pas la seule à avoir eu cette idée de profiter de l'occasion pour passer le voir. Il y avait foule... Bien trop. Cela pouvait bien attendre... Et effectivment cela a attendu, attendu... Jusqu'au jour où elle a plumé ce poulet, où elle a commencé à plumer ce poulet et qu'elle n'a jamais fini... Le docteur a du la voir ce jour là et se dire qu'e cela aurait mieux valu quelques temps plus tôt...

 

[Foire de la Saint-Martin, marchande de marrons] : [estampe] ([2ème état], épreuve d'essai) / C.P. [Camille Pissarro] - 1

[Foire de la Saint-Martin, marchande de marrons] : [estampe] ([2ème état], épreuve d'essai) / C.P. [Camille Pissarro]

 

Nos ancêtres étaient aussi rudes que leur vie quotidienne dont la banalité ardue était brisée par quelques jours exceptionnels. Et ils n'écoutaient peut-être pas assez leur corps habitué à souffrir. corps qui était souvent leur principal outil de travail et qu'ils pouvaient peu économiser.

 

Faire la foire amenait parfois des privilèges...

Musée Gadagne de Lyon

10 juin 2014

I comme Ivresse

Peu importe le flacon...

Peu importe la région... Il y  a quantités de liquides qui ont valu d'excelelntes réputations à ceux qui les ont composés, (les moines entre autres, n'est-ce pas chanoine Kir) et d'atroces à ceux qui les ont trop ingurgités.

Sans aller jusqu'à l'ivresse, l'alcool accompagne les fêtes et est symbole de relachement. Nous sommes bien d'accord que l'ivresse n'est pas un loisir, mais la face noire d'une consommation qui modérée réjouirait le coeur des hommes.

Peu importe la région... Chacune a sa spécialité fermentée...

Coteaux de vignoble, champs de houblon, mirabelliers, vergers de pommiers... Le paysage reflète la boisson.

Cidre à l'ouest, bière au Nord vin jaune ou génépi en montagne, rosé en Provence, boisson anisée en méditerranée, Cignac en Charente, produits de la vigne en Bordelais, Bourgogne, Rhône, Champagne, etc... Hydromel ou chouchen, et innombrables eau de vie, depuis la prune jusqu'à la cerise, en passant par la poire ou la noisette...

Le bouilleur de cru était attendu comme les saltimbanques mais certains paysans pouvaient s'en passer car ils avaient eux même ce droit d'alambic, ou le prenaient...

Esse alambic

 

Pour ceux qui avaient un peu de terre, quelques pieds de vigne trouvaient souvent à y pousser. Quant aux autres fruits, chacun faisait sa cuvée... Et la partageait... Oui le chemin était long depuis la dernière cave jusqu'à la maison quand on avait fait la tournée du voisinage.

Qui n'a pas d'histoires familiales d'un père qui a fini dans un fossé après avoir fêté l'arrivée d'un enfant  ou tout autre événement... Les trajets se faisaient plus souvent à pied, en vélo ou en charette... Et parfois à la déclaration de naissance quelques surprises arrivaient sur un prénom qui ne sera porté que sur le papier...

Mais c'est donc de la fête que nous allons nous souvenir et de l'ivresse de se retrouver ensemble, pour fêter la fin des vendanges, la saison du pressoir, ou du passage du bouilleur...

Et nous n'avons pas abordé ces bistrots si nombreux, les estaminets et autres cabarets où s'échangeaient les histoires, les parties de dés ou de cartes et les tournées.

En digestif une tradition du cidre en Bretagne...

Et vous quelle boisson produisaient vos ancêtres ?

9 juin 2014

H comme Hasard

Je ne parlerais pas des jeux de l'amour, dont nous sommes tous issus, mais bien de ceux du hasard.

Avant la loterie, que nous conte Jean-Marc Hidier de vous aïeux en passant par moi, les cabarets comme celui dont nous parle Elodie Dezat dans rencontre avec mes ancêtres étaient le théâtre de quelques jeux de hasard.

Je citerais surtout ici des jeux de dés (mais le dé s'étant fait damer le pion a préféré s'en remettre au hasard). Effectivement ils reflètent mieux que tout autre le jeu du hasard. La langue latine désignant par le mot alea à la fois le dé et le hasard, même s'il existe des synonymes.

Et donc quelques soldes se sont échangées dès la Rome antique autour de gobelets et de dés, en os ou en bois de cerf ? 2, 3, 4 ou 5 cubes selon les jeux. "Le plus beau coup romain" comme de nombreux jeux cherche à faire la plus forte combinaison, ici sur 3 dés, mais le "coup de Vénus" récompense l'obtention de quatre chiffres différents.

Alea jacta est, le sort ou les dés sont jetés, il n'y a plus qu'à s'en remettre à Dame Fortune. Et d'ailleurs certaines décisions étaient prises sur un coup de dés pour s"en remettre au destin. Mais l'expression caractérise plutôt aujourd'hui une action qui nécessite une part de réussite. 

Jeux de défi, à la fortune et aux compères, les dés peuvent se jouer partout, dans la rue, sur une table, accoudés au comptoir...

Comme par exemple le jeu de trac, ou ferme la boîte, qui serait venu par bateau, ou plutôt par marins d'Angleterre, et que vous pouvez trouver dans certains estaminets du Nord-Pas-de-Calais ou de Picardie...

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Vous pouvez lancer les dés, prenez chacun des chiffres, prenez la somme et fermez les palets. Lancez jusqu'à ne plus pouvoir en fermer.

A l'adversaire de jeter les dés, celui qui aura le plus petit score aura emporté la partie...

Et vous pourriez vous affrontez au 421, au Yams, au backgammon au zanzibar ou au Tric Trac.

Maxime Le Forestier a écrit :

"On choisit pas ses parents,
on choisit pas sa famille
On choisit pas non plus
les trottoirs de Manille
De Paris ou d'Alger
Pour apprendre à marcher
Etre né quelque part
Etre né quelque part
c'est toujours un hasard
nom'inqwando yes qxag iqwahasa (2 fois)"

Cela peut être une parabole de la généalogie, et finalement on en revient aux jeux de l'amour et du hasard. Nous sommes tous l'As qui est sorti d'un jet de dés, quoique certains ont réussi à gagner en sortant un deux,un trois, voire plus...

Des jeux de dés et d'autres du temps des Romains...,

Sources  : http://www.jeuxpicards.org/trac.html

7 juin 2014

G comme Galli

Ce n'est pas du gaulois, c'est de l'italien.

Lors d'une de nos dernières rencontres entre cousins j'ai appris que le frère de mon arrière grand-mère chantait très bien. Comme presque tous ces frères, et qu'il était surnommé il Gallo pour sa belle voix. C'est amusant parce qu'en France ce surnom " le coq" lui aurait été donné, s'il avait été un peu fanfaron ou hautain et on l'aurait appelé rossignol pour sa voix. Mais passons...Une de mes cousines nous a raconté qu'elle avait été dans le village de nos ancêtres et qu'elle avait croisé des personnes âgées qui se souvenaient de notre famille "I galli" les appelait-on. Parce qu'ils étaient connus pour bien chanter probablement dans les fêtes, ou même dans la rue.

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C'était une petite fierté, je ne sais si mon arrière-grand-mère chantait bien. Mais à chaque fête de famille un O sole mio finissait par réchauffer l'assemblée.

D'un autre côté c'était plus le petit vin blanc qui éclairait les tonnelles... Mais quelques berceuses ou chansons enfantines se sont aussi transmises, Duerme Negrito, Ne pleure pas Jeannette, Dans les prisons de Nantes...

Et bien nous chantions...

...O sole mio

 

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