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Des Branches
20 novembre 2021

P comme Morbihan et Pape et sa bulle.

Le mardy dixneufiéme jour de fevrier mil six

Cent soixante quatre furent espousés dans l’église

Paroisiale de Saint-Dolay Guillaume Chaussée

Et Yvonne Tual tous deux en premier mariage et

De cette dite paroisse par dispense obtenüe en Cour

De Rome de Nre Saint Pere le Pape Alexandre

Septiéme l’an neufiéme de son pontificat comme au

Long est rapporté en la Bulle faitte sur vélin donné

A Rome à Sainte Marie Macon au jour de décembre

Dernier scellée à sceau de plomb pendant à cordelette

De chanvre , l’enqueste xxx & demande faite pour estre

Dispensés de contracte & solennisés mariage entre eux

Nous xdisantx qu’ils sont parents au tiers et quart degré

De consanguinité comme il est amplement rapporté

& contenu en ladite Bulle, et par la sentence de

Georges Arnaud prêt docteur en théologie vicaire

Gnal et official de Monseigneur lxxxtissime

Et xxxidissime evesque de Nantes commissaire député

A cet effet de sa Sainteté en datte dy huitième dufit

Mois de février an présigné G Arnaud & J Euvillard

Greffier, la bénédiction nuptiale leur fut donné selon la

Coustume de l’église duran le saint sacrifice de la

Messe par moy vicaire dudit Saint Dolay soussigné

Noblet vicaire

 

Tel est l'essai de transcription du mariage de Guillaume Chaussée et Yvonne Tual à SAint-Dolay, Morbihan, le mardi 19 févrie 1664.

Parents au troisième et quatrième degré de consanguinité leur ascendance jusqu'à l'ancêtre commun est mentionnée dans une bulle du Pape Alexandre Sept, scellée à sceau de plomb et pendant à cordelette de chanvre qui leur accorde une dispense pour se marier.

Qui aimerait voir une authentique bulle papale ayant un lointain lien avec lui et trouver quatre générations d'un coup ?

x Chaussée Guillaume Tual Yvonne

L'acte des archives en ligne du Morbihan

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20 novembre 2021

O comme Lot et Oulieres

François Oulières a épousé, le 11 nivôse an V, Catherine Labraille à Saux, dans ce qui deviendra le Lot. Elle est originaire de Courbiac qui se situe aujourd'hui en Lot-et-Garonne. Le couple s'installe à SAux et y a au moins trois enfants. Jean, Pierre et Jeanne. Au fil des générations, le patronyme évolue dans les actes, Houlières, Houillères... Quand il y en a.

Effectivement quand Pierre, mon sosa, se marie le trois mars 1832 à Tournon d'Agenais avec Françoise Paganel dans ce qui est devenu le Lot-et-Garonne, l'officier d'état-civil a une formulation que je n'ai trouvé que sur cet acte :

Pierre Ouilleres (une autre graphie) cultivateur âgé de vingt-cinq ans, né à Saux, canton de Moncuq dans le mois de septembre mil hui cent sept ainsi qu'il résulte de sa déclaration et de celles de quatre témoins ci-après nommés qui ont préalablement fait le serment et qui ont en outre déclaré que le dit Ouilleres était si pauvre qu'il ne pouvait se créer des moyens pour subvenir aux frais d'une enquête judiciaires aux fins du présent attendu-- une phrase encore non déchiffrée --  sur la requête de l'Etat-civil ainsi qu'il conste d'un certificat négatif du maire dudit Saulx sous la date du ? janvier dernier.

Donc pour Pierre je n'ai pas d'acte de naissance, ni de certificatde notabilité en dehors de celui juré à la cérémonie, alors que je dispose bien de ceux de Jean son aîné et de Jeanne sa cadette, tous deux à Saux.

Pourquoi n'a t'il pas été enregistré, c'est mon enquête du Lot...

Lot department location map

 

Saux a la particularité d'être à une croisée des départements, effectivement les communes limitrophes du Nord Est Sérignac et Saint-Matré, sur lesquelles je n'ai pas encore trouvé d'ascendance, sont elles aussi du Lot ; quand celles de l'Ouest Masquières et Courbiac sont situées en Lot-et-Garonne et pourvues d'ancètres miens, comme celle du sud Montaigu-de-Quercy, tarn-et-garonnaise.

A ce jour Saux est une commune déléguée de la commune nouvelle de Porte-du-Quercy créée le 1er janvier 2019 de sa fusion avec Fargues, Le Boulvé et Saint-Matré

16 novembre 2021

N comme Loire-Atlantique et Notaire

Ou pas

Le 19 avril 1635 Yves le fils de Georges Bocquel et Magdelaine Bocquel est baptisé à Fégréac. Cet acte est conservé aux archives départementales de Loire-Atlantique dans le registre des baptêmes, mariages et sépultures de l'Eglise Saint Méréal de Fégréac allant de 1619 à 1637.

Georges et Magdelaine sont mes aïeux, comme Yves et trois de ses frères ainsi qu'une de ses soeurs. La particularité de cet acte est qu'il est indiqué Mr Georges Bocquel Nr et que cela pourrait bien être l'abréviation de Maître Georges Bocquel Notaire.

Ce qui signifie donc que je devrais trouver d'autres archives sur Georges pour m'assurer que Jacques et Perrine Lejeune sont bien ses parents et savoir comment il serait devenu notaire ou notable. La notabilité au vu des signatures avec ruches qui figurent sous les actes le concernant c'est sûr au moins tout comme Maistre ou Honorable homme qui précède parfois son prénom.

Reste à savoir son métier ou ses fonctions véritables et découvrir s'il n'a pas laissé bien plus de traces que je n'en ai trouvé.

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15 novembre 2021

M comme Pas-de-Calais et Matronne

Marie Anne Brisacques nous emmène dans le Pas-de-Calais.

C’est  Clara Osselin qui fut la première (et la seule ancêtre que je connaisse) à quitter la région.

En projet connexe, je souhaite dans la mesure du possible trouver les raisons ou les liens qui ont fait migrer mes aïeux. Victoire Gline, la mère de Clara, a gardé des enfants placés de l’assistance de Paris. Premier contact avec la ville lumière. Du côté de son père, ses oncles ont gagné la capitale. L’ont-ils accueillie quand elle est descendue ? Lui ont-ils trouvé un premier travail pour qu’elle arrive ?

Point à fouiller, comme la période la plus restreinte que possible sur la migration.

Mais revenons à Marie-Anne Brisacques. Elle était sage-femme, on disait parfois matronne en son temps, elle a probablement mis au monde certains de ses petits-enfants. Une étude des actes de la commune me permettra peut-être de noter certaines des naissances qu’elle a accompagnées et surtout j’aimerais dénicher, s’il en reste une trace, le serment qu’elle a du passer devant le curé.

 

Pas-de-Calais-Position

13 novembre 2021

L comme Cantal et Loubeyre

Loubeyre Henry fait partie des cantalous de mon arbre dont je dois consolider les branches.

Je n'ai pas son acte de naissance et je cherche à trouver des données me permettant de rendre plus vivante son expérience de meunier dans le moulin d'Escorolles, à Cheylade.

Je parle ici du Cantal mais d'autres départements attendent que je fouille leurs moulins, comme la Haute-Vienne par exemple.

Blason département fr Cantal

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12 novembre 2021

K comme Bas-Rhin et Kächler

Joseph Bertrand est le père de Marie Jeanne Anne, notre insurgée du dossier 9516.

Marie Jeanne Anne est la compagne puis l'épouse, au civil, de Michel Pfeiffer.

N'ayant pas retrouvé leur mariage, l'acte civil ayant probablement brûlé durant la commune et la cérémonie religieuse n'ayant pas eu lieu, du moins dans une église catholique, et l'acte de décès de Michel ne mentionnant pas ses parents, je ne les connais pas.

Les seules indications en ma possession se limitent à la date approximative de 1789 pour sa naissance, potentiellement dans la commune alsacienne de Gundershoffen.

Bonne nouvelle, il existe des Pfeiffer à Gundershoffen à l'époque, et même des Michel ou des Jean Michel. Mais comment être sûr de trouver le ou les bons. En sachant que les actes sont en latin, du moins dans les registres catholiques, qu'il existe des registres protestants, et que je ne suis pas complètement sûr de la ville.

Les enfants de Michel et Marie ont été baptisés, mais je ne dispose que d'extraits sans le nom des parrains et marraines. Je leur connais six enfants. Pour l'aînée ils ne sont pas mariés. Pour les deux suivantes oui, mais une fois il est précisé que ce mariage fut civil. Mais en rédigeant ce billet je me dis qu'ils n'ont probablement pas mentionné un éventuel mariage protestant le cas écchéant ; cela reste néanmoins peu probable, ils auraient probablement convolé dans la même confession que celle dans laquelle ils ont baptisé leurs enfants. Louis Stanislas, mon aïeul parmi leur descendance ne paraissait pas religieux puisque lui aussi a attendu d'être père, deux fois, avant de passer devant Monsieur le Maire. Pour lui et son frère je n'ai que des reconstitutions d'acte d'état civil. Quant à la sixième je n'ai aucune indication de sa naissance, je ne la connais que par le dossier militaire de sa mère.

Les actes citant Michel le précisent tour à tour rentier, poëllier et journalier. J'espère retrouver la trace de sa rente, mais il va me falloir installer un chantier que je ne sais encore par où débuter. Aujourd'hui, l'étoile qui me paraît la plus brillante pour me guider sur ses pas semble être celle de kächler. Michel est dit poëllier, fabricant de poëlle. Ce métier est particulier et semble très implanté en Alsace (Il fait partie des professions traduites en alsacien dans le livre retrouver ses ancêtres en Alsace de Doris Kasser-Freytag) où il se dit Kächler. 

Je pense donc que je vais rechercher les poëlliers de Gundershoffen et voir ceux qui auraient émigrer, surtout si l'un de leurs fils se prénomme Michael.

 

Blank Map of Bas-Rhin Department, France, with Communes

11 novembre 2021

J comme Calvados et Joseph Bertrand

Joseph Bertrand est calvadocien, du moins ses parents le sont.

Jean Bertrand et Jeanne Gabrié ont trois fils. Deux, François Auguste et Jean Jacques sont morts à Saint-Pierre-sur-Dives. Jean Jacques y est né. 

Joseph lui s'est marié à Paris, avec Marie Anne Deschatres, je n'ai pas trouvé trace encore de sa naissance, ni de celle de son père. Est- il né à Saint-Pierre, dans le Calvados ou à Paris ? Ce qui situerait la première migration vers Paris une génération plus tôt.

Joseph est probablement mort à Paris (date incertaine, à vérifier via l'acte) et, marié dans la capitale, il y a eu son premier enfant Pierre décédé en bas âge à Saint-Pierre-sur-Dives. Les cinq enfants suivants du couple sont nés dans ce village avant que la famille du moins les parents et Marie Jeanne Anne, Charlemagne et Jules François ne retournent en Ile-de-France. Je ne sais ce que sont devenus Delphine Joséphine et Charles Arsène, mais je persévère dans mes recherches.

Joseph était poulailler et devait travailler dans les halles de Saint-Pierre-sur-Dives et faire des affaires avec Paris. L'objectif calvadocien est donc de retrouver la trace de Joseph et de son père... qui me fera peut-être sortir du village voire du département ; mais aussi d'essayer de retracer le parcours professionnel de Joseph et de ses frères.

Département du Calvados - 1840

11 novembre 2021

I comme Hauts-de-Seine et Identité des étrangers.

Les étrangers venant en France avait une carte d'identité spécifique et potentiellement mieux conservée que les françaises dans les archives car ils étaient surveillés.

Mon pays de cocagne dans ce cas là serait de trouver une nouvelle photo de mon arrière grand-père si je déniche son dossier dans un local d'archives. Avec peut-être une piste à suivre dans le fonds de Moscou, ces dossiers des archives françaises de la sûreté récupérés par les soviétiques aux nazis qui les avaient dérobés. 

Revenus en France entre 1994 et 2001, leur inventaire est maintenant en ligne et je ne sais si je c'est bien lui que je trouverai, mais un homonyme au moins apparaît dans les fichiers.

https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/cms/content/helpGuide.action?uuid=a0068444-744e-4365-aedb-8d5113c6802c

Pourquoi les Hauts-de-Seine me direz-vous. parce qu'après un passage dans le Lot-et-Garonne, c'est dans une commune de l'ancienne Seine-et-Oise qu'il s'est installé et que j'espère découvrir des traces de ses employeurs, et des déclarations qu'il a du faire, à l'instar de celles que j'ai pu voir de son premier département de résidence. C'est aussi aux archives des Hauts-de-Seine que j'espère trouver un double de sa carte d'identité d'étranger. Giuseppe est mort italien avant la seconde guerre, ce n'est qu'après celle-ci que sa famille a demandé la naturalisation.

data=gUVAYqdGS2ep11z8jjceyCFSNUFt-rQjFJYkFHe4BswYwcbCHIpZrFjEe9OWfFZqltr3spVUGBHeEqTJfPUex3omMhnUAtS6WFNtSmVUiKVMLgd1rGvkPC4yAW3q7SbQTVpLuHgHAWJuixxE9VZkuNNKb7JFHiOlq5-xdNldFcTy8Y9B7FF4CK2cguEC0-prap8RkWvXS6jdD

11 novembre 2021

H comme Côtes d'Armor et hospitalisation

Anne Marie Becker, comme Joséphine Barry est passé par l'Hopital de la Pitié Salpétrière, à Paris.

Comme elle les médecins l'ont orienté vers une structure spécialisée dans les maladies mentales hors de la capitale. Mais ce sont les ôtes-du-Nord qui l'ont accueillie. Elle a fini ses jours dans la fondation Bon Sauveur de Bégard.

Là aussi un billet mettra en lumière ce que son dossier reçu de Bretagne me fera connaître de ce moment de sa vie.

5- Le Bon Sauveur

10 novembre 2021

G comme Tarn-et-Garonne et déclaration de grossesse

Mademoiselle Gensac a eu sept enfants. Ce n'est qu'une semaine après la naissance du quatrième qu'elle est devenue Mme Gloris.

Pourtant Antoinette déclarait toujours que Guillaume était le père. Elle a même avant l'une des naissances fait cette déclaration de grossesse auprès d'un juge de Montaigu-de-Quercy. 

Dans mes brouillons j'ai l'histoire d'Antoinette, de Guillaume et des curés qui ont fini par réussir à les marier. Je vous la délivrerai, mais vous avez deviné que je rêve de trouver la déclaration d'Antoinette au tribunal et de la partager avec vous.

A bientôt donc.

 

 

 

 

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