Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Des Branches

4 juin 2014

D comme Dames

Aller à Dame, Damer le pion, Echec et mat, certaines expressions des jeux populaires sont devenus des expressions de la vie courante.

Dames et jeux de damiers, d'échiquier, de stratégie ou leurs ancêtres occupent les loisirs des nôtres depuis l'antiquité.

Connaissez vous l'alquerque, les latroncules, le mehen ? Ce sont les racines généalogiques de nos jeux de stratégie actuels.

Dans les thermes, dans les cabarets, sur les forums et places publiques les anciens se défiaient amicalement, cependant vous aurez noté que ces jeux sont des paraboles de la guerre. Mais aussi des jeux qui permettaient aux parents d'apprendre à leurs enfants à anticiper, à réfléchir. Un support de transmission et de discussion.

Et vous qui vous a appris à aller à Dame ou à mettre en échec ?

 

Pièce du jeu d'échec de Charlemagne : piéton

f1

 

Saviez-vous qu'il existe une Fédération Française du jeu de Dames ?

 

Source geoludie.com

Publicité
Publicité
3 juin 2014

C comme carnaval

Il est des loisirs qui pouvaient se pratiquer toute l'année, il en est d'autres qui se préparaient (et se préparent encore) toute l'année.

Carnaval est de ceux là. Avant le carême et les privations il est un moment dans l'année où les petits (pas les enfants au départ, non les pauvres gens) pouvaient se lâcher. Un jour où tout est permis ou presque où les rôles s'inversent (le moins possible quand même, mais...) Ce jour ou ces jours avant le mardi-gras de prélude au jeûne où "derrière mon masque je fais ce que je veux je veux..." c'est Carnaval...

Certains sont célèbres : Nice, Dunkerque, Venise, je suis sûr que vous en connaissez de nombreux. Et bonhomme Carnaval que l'on brûle ou tout autre personnage : Bineau par exemple en Hurepoix.

Chaque région a ses traditions propres qui se retrouvent sans son carnaval.

En Carneval : Le Rappel avant la cavalcade

En Carneval : Le Rappel avant la cavalcade - 1

 Cette fête se préparait toute l'année, par les conscrits, par les familles, par tout à chacun, les uns préparant les chars, d'autres les victuailles, d'autres masques et costumes pour se réjouir, sans limites... (Mais pas toujours sans abus).

Ces jours là les verrous sautent. Et un sentiment de liberté, liberté de manger, de boire, de parler... s'installe.

Quelques rencontres ont du se faire derrière les masques, quelques aïeux ont du être conçus sous l'égide de Bonhomme Carnaval. Quelques malheurs ont du s'oublier...

Pour moi Carnaval ce sont des vélos et des chars fleuris préparés durant quelques soirées avec du fil de fer et du papier crépon et du chocolat chaud.

Je n'ai pas encore répertorié d'histoires d'ancêtres carnavalesques et vous ?

 

Quant à l'histoire et les origines, certains font cela bien mieux que moi.

 

2 juin 2014

B comme Boules ou Bocce

 

Agostino penna, esercizi ginnici, 1782 ca., giocatori di bocce

By Sailko (Own work) [CC-BY-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons

 

Le jeu de boules remonte au moins à l'Antiquité, la preuve sur quelques images qu'il nous reste, peut être d'avant. Il est probable que comme les jeunes gens au bord des rivières ou des canaux les premiers joueurs aient fait des boules de boues et  qu'ils les aient laissées sécher avant de les lancer.

Et la boule a roulé et tourné jusque dans nos jardins, en passant par quelques places publiques...

"Le dimanche mon père sortait de la maison. Il passait derrière la maison de l'oncle (voisine), et il partait jouer aux boules. Quand nous avons été plus grands, nous avons pu aller le voir. J'adorais le regarder jouer. Je crois que c'était un bon joueur de boules"." Ou de bocce comme il disait". Voilà ce que me raconte parfois ma grand-mère sur son père italien qu'elle a perdu bien jeune et dont l'un des rares souvenirs est qu'il allait aux bocce le dimanche.

j'ai joué aux boules avec ma grand-mère, elle a toujours aimé s'arrêter sur les places et sur les boulodromes regarder les parties. Au vu de ces souvenirs, je me demande si ce n'est pas un peu sa madeleine de Proust...

Sans transition un petit lien et à demain.

 

http://www.laboulebleue.fr/le-jeu-de-boules-s32

31 mai 2014

A comme Aiguilles

Les jeux d'aiguilles... D'accord ce n'est pas à l'origine un loisir, c'est plus par nécessité que l'hiver ou les longues soirées étaient consacrées au tricot, à la couture, au reprisage... Mais ces activités qui n'étaient pas un travail de force reposaient probablement nos ancêtres de leurs corvées quotidiennes et leur permettaient justement d'améliorer un peu ce quotidien. Et pendant que les mains étaient occupées les langues pouvaient aussi s'agiter.

Tricot, couture, point de croix, tapisserie, crochet, broderie, patchwork, reprisage de vêtement de filets, les formes et longueurs des aiguilles changent, comme les techniques mais passé le côté pratique, le plaisir peut s'y mêler sans que l'on s'emmêle les fils.

Les jeunes filles aimaient d'autant plus faire comme les grandes que les plus douées pouvaient espérer en faire un métier, notamment en couture ou en broderie. Et les premiers exercices de tricot ou de points de croix se révèlent souvent amusants.

N8451350_JPEG_1_1DM

Ces jeux d'aiguilles n'étaient pas exclusivement féminins et si femmes comme hommes ramendaient aux saisons creuses les filets de pêches il arrivait aussi à ces messieurs de repriser les chausettes ou de tricoter. Marie-Antoinette mais aussi Frédéric II de Prusse aurait pratiqué le tricot (là c'est sur c'était du loisir).

Maintenant, les traces de ces loisirs sont rares : le napperon d'un arrière-grand-mère, quelques pulls, deux ou trois robes, la layette tricotée par Mamie, une robe de mariée peut-être, probablement peu de chaussettes mais un oeuf à repriser ou un dé à coudre, quelques aiguilles, mais surtout les histoires des robes taillées, de patrons découpés, de doigts piqués, ou les métiers de nos ancêtres, les couturières, brodeuses ou faiseurs de bas ont du commencer dans leur salle à vivre avec leurs parents à jouer de l'aiguille...

 

Pour finir, comme promis un lien intéressant depuis la Bibliothèque municipale de Lyon sur l'histoire du tricot :

 

 

17 mai 2014

Images postales

Je collectionne les ancêtres... Oui, j'utilise le terme de collection, mais c'est parce que j'aime cela... Mon grand-père m'a refilé le virus en me confiant un jour sa collection de pièces de monnaie... Que je n'ai pas tant développé mais à laquelle la généalogie donnera un jour peut-être une réorientation. Comme celle des cartes postales... Je l'ai récupérée plus tristement celle-ci. Et je la recentre, c'est à dire que je l'axe autour d'une thématique claire et délimitée : les villages de mes aïeux.

Donc j'écrivais, je collectionne les ancêtres... Je cherche leur nom, leurs dates, leurs prénoms, les professions qu'ils ont exercées, toutes les anecdotes possibles et les lieux qu'ils ont fréquentés. Pourbmoi collectionner, c'est un peu comme la grande collecte sur la grande guerre, ramasser ce qui raconte des histoires et les conserver pour partager ces histoires. Le but n'est pas de d'exhiber ces ancêtres, ni de m'en vanter, je n'y suis pour rien. Mais de partager leurs histoires, leurs époques et de chercher des points communs, des évolutions, de trouver dans leurs vies, des leçons pour aujourd'hui, des plaisirs à transmettre.

L'un de ces plaisirs est de voir les endroits où ils ont pu vivre. Avant le vingtième siècle ces lieux ont forcément changé par rapport aux cartes postales, à part peut-être certaines mairies, ou les églises. J'aime les images qui illlustrent des histoires et passée une certaine date, ces images villageoises peuvent servir à enjoliver les récits.

Comme j'utilise mon blogue comme une boîte à outils, je me sers des albums photos pour partager ces vues des villages de nos ancêtres.Pour l'instant ne sont dans les albums que des clichés antérieurs à 1930, pour des raisons de droits.

(Pour plus d'informations sur les façons d'illustrer un blogue ou une généalogie publiée aller voir la boîte à outil de l'excellent blogue de d'aïeux et d'ailleurs ). (Qui, autre parenthèse, n'écrit pas assez à mon humble avis, ou plutôt à mon humble goût qui veut, gourmand, en dévorer plus).

Donc aujourd'hui, je voulais surtout vous dire que sur mon blogue le mois dernier j'ai chargé des cartes postales. En attendant de mieux les mettre en valeur, elles sont dans les albums, et si nous partageons des villages d'ancêtres, peut être certaines vous intéresseront.

En voici une :Vue générale sur le Lot et l'église Sainte Catherine à Villeneuve-sur-Lot, en Lot-et-Garonne, du moins aujourd'hui.

IMG_0003

 

 

Publicité
Publicité
5 mai 2014

Challenge AZ 2014

La Gazette des ancêtres et sa rédactrice en chef Sophie Boudarel ont récidivé, le challenge AZ est relancé cette année et se déroulera en juin.

C'est la première édition qui vous vaut de subir mon blogue, qui ne serait pas encore né si j'avais attendu qu'il ressemble à ce que je voulais. Il avance, il régresse, sa mise en page est horrible, mais en tout cas, je peux y mettre des infos que je retrouve et que je peux communiquer à d'autres.

Enfin bref, revenons au sujet du jour, je ne pouvais manquer le deuxième challenge AZ...

Pour 2014 Sophie propose de décliner un thème ou un fil conducteur. Je pensais au début faire tous les départements qui ont vu de mes aïeux, mais j'ai traîné en route, le sujet étant trop propice à la musardise qui me séduit si facilement. Puis l'idée de traiter d'un métier par lettre m'a paru lumineuse. Jusqu'au soir où  je me suis rendu compte que cela risquait d'être répétitif et surtout que cela demandait une documentation que je n'aurais pas le temps de digérer.

De plus cette année il semble qu'il y ait de nombreux nouveaux blogues à lire. Alors je me suis décidé pour un thème que l'on peut rarement traiter, faute d'informations fiables... Une facette de nos ancêtres qui est souvent délaissé, car jugée parfois trop puérile... Et surtout un alphabet qui me permettrait d'aborder certaines lettres de façon décalée et sans avoir trop de travail de vérification à faire... Pas que par douce paresse, plus pour la gourmandise de lire les collègues...

Finalement je vais suivre le fil conducteur qui nous regroupe tous généalogistes amateurs, surtout en ce mois de coupe du monde de football : les loisirs. Pour certains de ceux-ci, j'ai découverts des articles de références que je ne pourrais améliorer,. Donc plutôt que de paraphraser, je vais, pour chacun de mes billets, essayer d'être court et finir par un lien vers une source d'inspiration que je partagerais avec vous.

Effectivement, trois mots caractérisent pour moi le challenge et la généalogie : Découverte, plaisir, partage. J'espère que nous en profiterons tous ensemble cette année encore...

badge

Au 31 mai donc...

26 avril 2014

Le vieux Fred

Petit hors sujet généalogique. Allez savoir pourquoi j'affectionne les histoires d'arbres, alors juste pour le plaisir en voici une que j'affectionne :

 

LE VIEUX FRED

Droit dans ses roches, le vieux Fred domine la plaine. Il se dresse là depuis presque un millénaire, sans que personne ne sache comment il a pu se développer ainsi dans ce milieu minéral. Son tronc noueux sort du grès après avoir traversé grottes et cavernes et ses racines se perdent encore plus loin sous terre... pierre ou mer. Certains disent même qu’elles descendent jusqu’aux enfers. D’un autre côté, celui du ciel, sa cime vole tellement haut que les vieux d’ici disent qu’un jour il a tutoyé un ange. Le vieux Fred est un arbre de légendes, sa longue existence est jalonnée de mille et mille histoires qui circulent aussi loin que poussent ses racines ou montent ses branches … Dieu seul (à moins que le diable…) sait jusqu’où. Et chacune de ses ramures porte un conte.

La masse imposante du vieux Fred paraît défier les éléments et en premier lieu le vent devant lequel il ne plie pas comme un roseau…Et pourtant, entre Eole et ce chêne d’exception un accord parfait s’est noué. Brises, rafales, tempêtes, passent à travers la multitude des branches du vénérable sans l’égratigner et, certains soirs, le souffle divin, fait vibrer le roi végétal qui se met à chanter. Nul n’a pu expliquer ce phénomène. Personne d’abord ne peut dire ce qui crée la mélodie. Aucun vent en particulier (tous peuvent faire naître la musique ou laisser muet l’auguste chêne), aucun  moment  de l’année ne semble plus propice qu’un autre. La conjonction musicienne se produit de manière aléatoire et magique. Mais ce n’est pas là le plus grand mystère… Ceux qui ne connaissent pas la région et qui entendent pour la première fois la mélopée du vieux Fred pensent vraiment qu’un humain  chante et demandent qui a cette voix merveilleuse.

“ - Au vieux Fred !  leur rétorque-t-on le plus souvent,

- Pouvez vous nous le présenter ? ,

- Il est devant vous ! ” répond-on en désignant le tronc massif.

Personne ne veut le croire, au début. Au début seulement, parce que de mémoire d’homme, on a toujours entendu chanter ce bon vieux Fred. Sa renommée a même dépassé les frontières et nombreux sont les gens qui viennent jusqu’à son pied pour l’admirer, l’écouter ou lui confier… des bébés. En effet, la tradition dit qu’un enfant de moins de six ans, placé dans le creux du chêne musicien, aura une voix magnifique si le soir le Vieux Fred  le berce de son chant mélodieux.

Tous les 29 février, les enfants remarqués viennent lui rendre une partie de ce chant qu’il redistribuera comme le soleil ses rayons, sans qu’il lui manque une seule note le soir. Hier nous étions des milliers en chorale en son honneur, ténors, divas, chanteuses de fado ou de blues, chanteurs des rues ou d’opéra, rappeurs ou chanteurs traditionnels de Bretagne, d’Ombrie ou du Lac rose. Nous avons chanté tout le jour, et le soir, de sa chaude tessiture, le vieux Fred nous a répondu… Emus jusqu’au plus profond de nos êtres, nous avons mêlé nos voix humides à la sienne. Et mon frère m’a dit qu’alors sur le tronc de notre père de musique il avait vu couler la sève d’une larme.

8 avril 2014

Du repiquage du riz au général Augereau sur le pont d’arcole

Digression vous avez dit… Confirmation oui.

Mais qu’ils sont beaux les mille et un détours de la généalogie.

 

J’étais tranquillement installé, devant la toile à faire quelques recherches sur les rizières proches d’Albaredo d’Adige.

Pardon ? Qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi ? Vous avez raison petit résumé :

Mon arrière-grand-mère a travaillé dans une rizière,  en Italie : dans le Véronais, près d’Albaredo d’Adige où elle est né, quand elle avait huit-neuf ans, donc avant la première guerre mondiale, les pieds dans l’eau, pour gagner quelques sous.

Me rappelant cette anecdote je suis en train d’essayer de resituer le contexte et je suis donc partie à la chasse aux informations sur le riz et sa culture dans le Veneto.

Pour ce faire, mes requêtes sur un moteur amical sont rizière et Albaredo. Et les premiers  textes en français sur lesquels j’atterris me parlent du pont d’Albaredo sur l’Adige (fleuve italien) que les armées de Bonaparte n’ont pas traversé pour éviter de se retrouver dans la plaine. C’est l’un des moments forts de la bataille d’Arcole, qui s’est donc déroulé non loin du  village natal de mon aïeule, les troupes de Bonaparte, se repliant même à Ronco (all’Adige) village natal de son mari. Arcole finalement enlevé par Augereau. 

 Adige Albaredo 

 Il fiume Adige oltre il ponte di Albaredo d'Adige (VR).

Le fleuve Adige de l'autre côté du pont d'Albaredo d'Adige (Verona)

 

Tout cela en cherchant des informations sur les lieux de repiquage du riz… Quelle perte de temps, quelle circonvolution inutile, quel méandre marécageux…

Oui…Mais non ! (désolé, péché mignon…).

Parce que si je n’ai besoin d’aucune raison pour muser le nez au vent dans des recoins inattendus dans mes recherches, ce n’est pas sans aucune que j’ai poursuivi ma lecture ce jour là.

Effectivement si des membres de ma famille sont venus d’Italie en fuyant Mussolini, une rumeur ou légende familiale dit que certains de leurs ancêtres y étaient arrivés sous Napoléon.

Plusieurs hypothèses s’avancent, si l’on considère qu’il y a une part de vrai dans cette tradition orale. Sous Napoléon, mes ancêtres ont fui le régime, déjà… Sous Napoléon ils ont migré au gré des conquêtes, militaires ou commerciales… Avec Bonaparte ils sont venus se battre dans la plaine de l’Adige…

Chimère ou part de vérité, en tous cas, cette lecture me donne encore plus envie de progresser dans mes recherches italiennes pour arriver aux sources de cette histoire familiale, jusqu’à la révolution française donc.

 

 Sources

 http://books.google.fr/books?id=rL5OAAAAcAAJ&pg=PA314&lpg=PA314&dq=albaredo+rizi%C3%

http://www.histoire-image.org/site/oeuvre/analyse.php?i=525

 

30 mars 2014

Saisonnière activité pour bambini...

« L'ennui c'est qu'elle avait toujours les pieds dans l'eau ». Même si cela ne durait pas, elle ne devait le faire qu'à la saison… « Avec toute la petite famille probablement » me dit ma grand-mère. Elle était jeune alors sa mère, 8 ou 9 ans et c'est certainement avec ses frères et sœurs qu'elle réalisait cette activité qui lui rapportait "quelques sous".

La généalogie amène quelques-unes de ces surprises, certains de ces dépaysements à ceux qui la pratiquent. Le dépaysement n'est que pour eux, souvent il est lié au voyage dans le temps et à la stimulation exacerbée de leur imagination. Parce que pour nos ancêtres cela correspondait souvent à la rudesse et la monotonie de la vie de tous les jours et à la recherche ni toujours exaltante ni souvent exotique de leur pain quotidien.

Alors j'imagine mon arrière grand-mère courbée, les pieds dans l'eau, entourée d'autres jeunes parmi lesquels quelques uns de ses frères et sœurs, dans ce pays qu'elle devra quitter plus tard pour fuir un dictateur, en train de repiquer ou de ramasser du riz.

Parce que dans la région de Vérone, le riz qui sert de base au risotto (à l’amarone, à l’isolana, à la chicorée rouge ou aux asperges) se cultive dans les rizières, inondées, locales. Moi qui aime tant le déguster c’est en relançant ma grand-mère sur cette anecdote que j’ai réalisé que le riz se repiquait, se moissonnait, comme le blé et était décortiqué dans des moulins à riz. Et donc ma bisaïeule avait travaillé dans une de ces rizières dans ses tendres années. Mais à ses enfants elle ne cuisinait pas de risotto veronese, mais plutôt un risotto accompagné de sauce tomate.

 

Auteur: Strada del Riso

Une petite phrase lancée un jour par ma mamie, une relance, quelques recherches sommaires et un nouvel horizon qui s'ouvre : la riziculture dans le Véronais. Voici un billet qui se doit d'être complété...

21 mars 2014

Fêtons l'Internet

Voici ma modeste contribution à la fête de l'Internet  à l'invitation de Sophie Boudarel qui a posé deux questions :

Pourquoi avoir créé un blog de généalogie ?

J'ai créé ce blogue en relevant le défi de Sophie le challenge AZ il y a près d'un an.

Je voulais écrire sur mes familles pour avoir autre chose que des cases à présenter à ceux que ma généalogie pouvait intéresser, notamment à mes enfants. L'occasion ou le prétexte s'est présenté, je l'ai saisie.

J'ai développé un peu les différentes raisons qui m'ont fait me lancer au début de ma page Des branches sur ce blog.

"Ce blogue est destiné à m'aider à mettre en mots mes recherches généalogiques et à pouvoir les expliquer et les partager avec ceux que cela intéresse...

  • parce que les branches étudiées ici se ramifient jusqu'à eux,
  • parce que les embûches que j'ai rencontrées et surmontées peuvent aider d'autres chercheurs d'ancêtres
  • parce que les impasses que j'expose ont peut être déjà été réglées par d'autres
  • parce que moi je pourrais me relire et replacer mes racines dans leur terreau
  • parce qu'écrire me plaît
  • parce que cela permet de remettre dans le contexte et de mieux visualiser certaines situations

Ce blogue est aussi mon outil, les liens sont ceux que j'utilise, ainsi ils sont tous aux même endroit. Et les articles sont un peu ma mémoire. Je me réserve donc le droit de les modifier à chaque instant pour corriger une erreur ou rafraîchir cette mémoire.

Et s'il nous permet d'échanger ensemble, tant mieux."

 

Quel autre blog de généalogie souhaitez-vous mettre en avant et pourquoi ?

Je suis beaucoup d'autres blogues, j'y trouve nombres d'idées, d'histoires émouvantes, de trucs ou d'astuces. La liste de ceux que je consulte le plus se trouve dans ma blogosphère généalogique.C'est un des avantages d'Internet, pouvoir échanger et partager sa passion avec d'autres personnes qui sont parfois sur un autre continent. Et les échanges sont riches.

Aujourd'hui j'ai chosi de vous parler d'un blogue qui illustre au mieux le partage en généalogie.

En fait c'est un site http://www.venarbol.net/ comprenant plusieurs onglets dont un blogue.

Je suis admiratif du travail fourni sur ces pages et de leur particularité. Sur la partie fixe, les articles sont trilingues : Français, Italien, Anglais. Je n'en ai pas encore fait le tour, et j'espère ne pas y arriver de sitôt et il fait partie de ces sites que je vais voir régulièrment pour le plaisir.

J'aime l'écriture de Nathalie qui le  tient, et tout m'y parle.

Le sujet principal en est les racines en Vénitie, région italienne d'où sont venus les parents de ma grand-mère, dont les branches ascendantes sont encore à déchiffrer. Sinon la Savoie est abordée c'est aussi une région que j'étudie pour la généalogie de mes enfants.

J'adore y fureter et découvrir les coins et recoins du travail de Venarbol multifacettes et très enrichissant.

Et cerise sur le gâteau depuis le temps que je cherchais un vade-mecum pour les recherches en Italie et bien tout ce travail de recherches a eu récemment un nouveau fruit : le livre Retrouver ses ancêtres Italiens que je devrais bientôt pouvoir dévorer.

 

Leone di San Marco a Verona

Publicité
Publicité
<< < 10 20 30 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 > >>
Publicité
Archives
Publicité